Bibi Faeza Rawa (41 ans) n’a pas survécu à ses blessures après une attaque au cocktail molotov sur son domicile à Plaine-Verte. Après 57 jours d’agonie, elle a rendu l’âme à la Burns Unit de l’hôpital Victoria mercredi. L’autopsie pratiquée par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal de la police, a attribué ce décès à une Septicaemia following Septic Burn. Ce cas est désormais traité comme un meurtre et la police n’a pas encore mis la main sur les auteurs de cet acte après presque deux mois. Entre-temps, les proches de la victime ont quitté cette maison pour depuis cet incident pour leur sécurité.
Ce grave incident s’est déroulé vers 2h15 du matin à la rue Alfred Gellé, cité Martial. Faeza Rawa, une Hawker, se trouvait chez sa sœur (29 ans). Elle avait pris place sur un canapé du salon alors que son hôte était dans la chambre où elle était encore éveillée. Elle partageait des histoires avec son fils et ses neveux et nièces.
Tout à coup, ils ont entendu une moto passer et une explosion a secoué la maison.
Ils se sont rués dans le salon où le canapé et les vêtements de Faeza Rawa étaient en feu. La sœur de la victime a entendu la voix de deux hommes dans la rue et elle a lancé, « ki pe arive la ».
L’un des suspects a répondu,«… to pou mor zordi». Puis, elle a entendu une deuxième explosion et son tapis était en feu. Par la suite, il y a eu le son d’une moto qui est partie à vive allure en direction de la rue Paul et Virginie, Plaine-Verte.
La propriétaire de la maison n’a pu identifier les suspects car il y avait de la fumée dans le salon et en plus, elle avait éteint la lumière du salon pour que sa sœur puisse dormir. Après cette attaque, elle s’est saisie d’un drap pour enrouler sur la victime afin d’éteindre le feu.
Puis, elle a pris son véhicule pour emmener Faeza Rawa à l’hôpital Jeetoo. Cette dernière a par la suite été transférée à la Burns Unit à Candos.
Le Mauritius Fire and Rescue Service s’était également rendu chez cette famille à Plaine -Verte pour circonscrire le sinistre. Divers objets avaient été endommagés comme le canapé, des rideaux et les fenêtres entre autres.
La police n’a toujours pas encore mis la main sur les auteurs de ce crime. Elle a visionné diverses caméras de surveillance dans la localité, mais sans succès.