Ashok Subron : « un changement en profondeur pour les droits des travailleurs »

Rezistans ek Alternativ (ReA) a tenu son rassemblement du 1er mai à Saint-Jean, Quatre-Bornes. Ashok Subron s’est focalisé sur les revendications de ReA en faveur des travailleurs. Après son discours, les personnes présentes ont défilé le long de la route Royale jusqu’au Spiritual Park de Belle-Rose.

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Ce rassemblement a aussi vu la participation de la General Workers Federation, de l’Union of Private Secondary School Education Employees, de la Private Sector Employees Union), de l’Union of Bus Industry Workers), de la State and Other Employees Federation) et de la Mauritius Trade Union Congress).

Ashok Subron a fait ressortir que la Workers Rights Act contient de « jolis droits », mais sur papier seulement. « Dans la réalité, c’est autre chose. Nous devons s… pour faire respecter les droits des travailleurs », a-t-il dénoncé. Il a dénoncé les délais en cour pour les litiges industriels. Et a condamné le manque d’impartialité des comités disciplinaires au sein des entreprises et cité en exemple des entreprises bien connues où il y a eu plusieurs licenciements abusifs.

Il s’est élevé contre le fait que des « nominés politiques » qui siègent au sein de la Commission for Conciliation and Mediation (CCM) sont en train « d’anéantir le droit de grève ». Pour Ashok Subron, les droits des travailleurs ont été relégués au second plan par la classe politique à l’occasion du 1er mai. Il demande que les droits des travailleurs soient inscrits dans la Constitution et a fait état des principales revendications pour les travailleurs de ReA. Selon lui, sans l’adoption de ces mesures, il n’y aura « aucun changement profond dans le système. »

Les revendications de ReA dans le domaine du travail
Rezistans ek Alternativ a présenté ses revendications pour une meilleure protection des droits des travailleurs, soit :
– une meilleure protection légale pour les travailleurs en ce qui concerne les aléas climatiques, comme les cyclones et les pluies torrentielles ;
– l’élimination de toute forme de discrimination entre les travailleurs des secteurs privé et public ;
– la semaine de travail de 40 heures pour tous les travailleurs mauriciens.
un réajustement automatique des salaires par rapport à l’inflation ;
– le rétablissement du National Pension Scheme (NPS).
– l’alignement de la pension de vieillesse sur le salaire minimum ;
– une modification de la loi pour rendre les comités disciplinaires indépendants des employeurs ;
– la restauration du droit de grève ;
– des vacances annuelles pour tous les travailleurs ;
– cinq jours de congé par an pour les parents pour qu’ils puissent s’occuper de leurs enfants ayant moins de 10 ans ;
– un jour de congé pour les femmes chaque mois pour leur permettre de mieux faire face à leur cycle menstruel.

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