Les Ground Operations Staffs réclament une enquête sur ce proche d’Anba Manikham
Air Mauritius est de nouveau confronté à des allégations de mauvaise gouvernance, d’éthique et de gestion des ressources humaines, cette fois-ci avec un nouveau scandale dénoncé par les employés de la compagnie aérienne, et ce serait un syndicaliste qui ferait la pluie et le beau temps au sein de la compagnie d’aviation nationale. C’est ce que dénoncent des employés dans une énième lettre adressée au CEO, Charles Cartier, dans laquelle ils réclament une enquête sur ce proche de l’ancien ancien Senior Manager Cabin Operations qui avait été promu en tant que Senior Manager du département Ground Services World Wide, mais suspendu depuis de toutes ses fonctions, Anba Manikham, mais aussi de Ken Arian, le CEO d’Airport Holdings Ltd.
La lettre adressée à Charles Cartier fait état des préoccupations des employés, qui allèguent que Ryan Ramsamy, président de l’Air Mauritius Staff Association (AMSA), ne correspondrait pas au profil approprié d’un Ramp Supervisor qu’il occupe. Les signataires de la lettre soulèvent un certain nombre de questions troublantes concernant son absence du roster de janvier à avril 2024, mettant en doute sa présence effective au travail, ses compensations financières pendant cette période, ainsi que les circonstances entourant ses activités à l’aéroport.
De plus, des révélations troublantes de son passé professionnel remontent à sa démission en 2008 suivie d’un retour avec la conversion de sa démission en congé sans solde, soulevant des interrogations sur la gestion et la tolérance de la compagnie envers de telles pratiques. Des questions sont également posées sur son rôle lors de voyages officiels, notamment en Angleterre pour l’inauguration d’un vol Gatwick, et les circonstances dans lesquelles il bénéficie de privilèges de voyage accompagné de sa famille.
En sa qualité de président du syndicat de l’AMSA depuis 2020, Ryan Ramsamy est directement mis en cause pour un comportement contraire aux règles et lois régissant son mandat, mettant en péril les négociations contractuelles avec la compagnie. Allégations de comportement inapproprié, de non-respect des règles et de favoritisme au sein de son cercle proche soumettent l’AMSA à une pression accrue pour une restructuration immédiate et un changement dans la gestion du syndicat.
Les accusations de proximité inappropriée avec des membres influents de la compagnie, de pratiques discriminatoires et de manquements à l’éthique qui soulèvent des doutes sur la gestion des ressources humaines et la justice organisationnelle au sein du département Ground Operations, indiquent les dénonciateurs.
Les signataires de la lettre réclament une enquête approfondie pour départager le vrai du faux et apporter des réponses concrètes aux inquiétudes du personnel au sol. Ils demandent une intervention de la direction pour mettre fin aux pratiques abusives et au favoritisme qui minent la confiance et l’intégrité du département, et réaffirment leur engagement envers des valeurs d’équité et de professionnalisme.