Collectif Pa tous nou Sim Card : dénonciation du harcèlement et de la pression du GM

Le collectif Pa Tous Nou Sim Card, qui a organisé hier matin à Rose-Hill une nouvelle marche pacifique, dénonce le harcèlement et la pression de la part du gouvernement au sujet du réenregistrement des Sim Cards. Et cela en dépit de la décision de la cheffe juge, Rehana Mungly-Gulbul, en faveur du statu quo. Les autorités persistent à envoyer des préposés et des unités mobiles vers la population pour la pousser à faire réenregistrer leurs Sim Cards.

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Les animateurs du collectif ont salué les initiatives de l’avoué Pazhany Rengasamy, d’Ivor Tan Yan et des avocats Rama Valayden et Sanjay Teeluckdharry. « Heureusement que ces personnes ont entré ces cas en cour ! Sinon, zordi pa kone ki ti pou ete. » Désormais, tous les regards sont tournés sur le 13 mai, quand l’affaire reprendra en Cour.

Me Pazhany Rengasamy affirme avec force que l’argument de combattre le trafic de drogue ne tient pas la route. « L’un des assesseurs, nommément Sam Lauthan, est venu dire publiquement que cette recommandation du rapport de la commission Lam Shang Leen ne concernait pas toute la population, mais certaines personnes spécifiquement. »

L’homme de loi a relevé au passage la présence dans la foule de l’activiste Bruneau Laurette. « Cet homme, alors qu’il était enfermé à Melrose, m’avait sollicité pour rédiger son affidavit en kreol morisien, et cela a permis de faire tomber Franklin », dit-il.

Ivor Tan Yan a lancé un appel aux travailleurs de ne pas céder aux actes d’intimidation pour le réenregistrement, ajoutant qu’aucun employeur n’a le droit de faire pression sur personne. À plusieurs reprises, les membres du collectif Pa Tous Nou Sim Card avancent : « Plusieurs autres façons plus efficaces existent pour contrôler la drogue dans nos prisons. Un brouilleur déjà empêchera d’avoir des communications : pourquoi est-ce que le gouvernement ne penche pas dans cette direction ? »

Outre Bruneau Laurette, de One Moris, d’autres représentants politiques, dont ceux d’En Avant Maurice, ainsi que ceux des Nouveaux Démocrates, étaient présents aux côtés des organisateurs.

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