MFRS : La FCSOU dénonce la résistance autour des facilités de « Time-off »

La Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU) dénonce la résistance autour des facilités de “time-off” pour les dirigeants syndicaux de la Mauritius Fire and Rescue Service (MFRS). Dans une déclaration hier, le président de la FCSOU, Narendranath Gopee, souligne que depuis un certain temps, toutes les demandes formulées par la fédération « sont systématiquement rejetées ». Il dit par ailleurs constater que la direction de la MFRS utilise « une sorte de subterfuge à chaque fois qu’un dirigeant syndical fait une demande pour des facilités de “time-off” » pour assister à une réunion syndicale.

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« À chaque fois, on constate que la personne qui a fait une demande de “time-off” se voit octroyer une responsabilité le jour où il doit assister à une activité syndicale. La dernière intervention de la MFRS a trait à une réunion syndicale de la FCSOU, avec les secrétaires de plusieurs formations syndicales. La secrétaire de la Firefighters Union s’est vue refuser un release pour assister à ladite réunion », a déclaré le président de la FCSOU.

Pour lui, la tendance de refuser systématiquement ces facilités survient à la suite des dénonciations de la FSCOU « au public, à la radio et au ministère de la Fonction publique par rapport à la façon dont les affaires du MFRS sont gérées actuellement ». Mais aussi et surtout, dit-il, « par rapport aux grosses dépenses que le gouvernement a dû faire pour la tenue des examens de Station Officers, soit dans les Rs 2 millions ».

« Le gouvernement a finalement dépensé de l’argent dans le vide, car la Discipline Forces Services Commission est venue dire après que la tenue de ces examens doit être abandonnée. La, zot pa gayn Gopee bonn an rezon de so bann denonsiasion. C’est pourquoi un haut cadre a dit à ses proches collaborateurs : “Al dir Gopee danse kouma li anvi, il n’y aura pas de release aux syndicalistes qui font partie de la fédération”. C’est ouvertement un abus de pouvoirs », a déclaré le président de la FCSOU. En refusant ces facilités de “time-off” aux syndicalistes, la direction du MFRS « commet un délit, car ces facilités ne sont pas un privilège, mais un droit acquis des syndicalistes, entériné dans l’Employment Relations Act et dans le Procedural Agreement », fait remarquer Narendranath Gopee.

« Le Chief Fire Officer Ashok Khelary doit être au courant que cela constitue un délit de faire un amalgame entre son affinité et le “day to day running of fire services”. Vous ne pouvez pas dire aux officiers que vous avez le soutien du Premier ministre, Pravind Jugnauth ! C’est pourquoi le président de la FCSOU ne peut rien faire contre lui. Je pense que le chef du gouvernement doit le rappeler à l’ordre, car il est en train de gâcher son image », conclut Narendranath Gopee.

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