Pamplemousses : trois projets majeurs en passe d’être concrétisés

Le projet pour la mise en place d’un salon funéraire, au rez-de-chaussée des résidences de la National Housing Development Corporation (NHDC), à Baie-du-Tombeau, a été approuvé par le conseil de district de Pamplemousses la semaine dernière. Sunil Soomaroo, le président  du conseil de district de Pamplemousses, dit attendre la concrétisation de ce projet dans cette région. Les travaux devront démarrer d’ici janvier.

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Ce projet est estimé à Rs 2,5 millions. « Une fois que les travaux seront complétés, nous allons prendre toutes les dispositions pour respecter le protocole sanitaire. Nous allons être intransigeants là-dessus », dit Sunil Soomaroo. « Bien avant que j’occupe le poste de président de ce conseil, j’ai toujours pensé à m’occuper de ce salon funéraire comme une de mes priorités. Car lorsque je rendais un dernier hommage à des proches ou à des amis décédés qui habitent à l’étage dans les résidences NHDC, je me rendais compte à quel point il était difficile parfois pour les familles du défunt d’accueillir leurs proches dans un espace aussi restreint. Et avec la pandémie, cela devient de plus en plus difficile et compliqué. D’où mon insistance pour que les travaux soient effectués selon les normes », ajoute-t-il.

« Je veillerais personnellement à l’évolution des travaux », a-t-il dit. Outre ce salon, le conseil a aussi accordé priorité à la mise en place d’un nouvel incinérateur et d’un crématorium à quelques mètres du collège SSS Droopnath Ramphul, à Calebasses, et du nouveau quartier général du conseil de district de Pamplemousses.

Pour réaliser ces deux projets, le conseil a fait construire un bâtiment sur un terrain d’une superficie de 25 perches, mis à leur  disposition par la compagnie Terra. Selon Sunil Soomaroo, il y avait lieu d’opter pour un incinérateur et un crématoire. « Un incinérateur pour les familles du défunt qui choisissent une incinération rapide et où les déchets peuvent être éliminés au fur et à mesure qu’ils s’accumulent dans des conditions normales. Et un crématoire pour les familles qui sont très attachées à la tradition et qui consiste à brûler un corps humain afin de le réduire en cendres. Dans la plupart des cas, les familles ont recours au bois, celui du manguier le plus souvent, lié à la tradition pour brûler le corps du défunt. Enn bann fami ki ankor respekte tradision zot swazir pass par krematwar. Nous leur offrons donc les deux options. Les familles conservatrices optent pour le crématoire et la nouvelle génération, elle, l’incinérateur. »

Accompagné de ses officiers, Sunil Soomaroo s’est rendu jeudi à Bois-Rouge à proximité d’un terrain qui a été alloué aux ex-employés de la propriété sucrière de Beau-Plan dans le cadre du projet VRS. « Nous étions sur place pour une visite. Nous sommes en négociations avec Novaterra, le pôle immobilier du groupe Terra, pour un terrain d’un arpent pour pouvoir construire  un terrain de football et un gymnase. »

Pour rappel, le terrain de football de Beau-Plan, où évoluent d’anciens joueurs des années 90 au sein de différentes équipes qui existaient dans la région, telles le Lions Club, les Red Devils, Best United et le Cercle des Jeunes de Pamplemousses, a été fermé. Les jeunes ne s’y rendaient plus. D’ou les négociations entre la compagnie Terra et le conseil de district de Pamplemousses pour réaliser ce projet sur le morcellement de Bois-Rouge.

Beau-Plan, qui poursuit son expansion après la Mahogany Shopping Promenade, pourrait éventuellement étendre son projet sur l’ancien terrain de football de Beau-Plan. « Nous en sommes au stade des négociations. Nous souhaitons pouvoir trouver un accord au plus vite », soutient Sunil Soomaroo. « Si ces projets de stade de football et de  gymnase se concrétisent, ce sera une étape importante dans le développement de cette région et cela contribuera certainement à donner un nouveau dynamisme à l’endroit. » À noter que ce projet a nécessité des investissements de Rs 700 millions pour créer une ville moderne et responsable.

Patrick (57 ans), ex-joueur du Sugar Boys Club de Pamplemousses et ancien employé de l’ex-propriété sucrière de Beau-Plan, habite aujourd’hui le Morcellement Bois-Rouge. Il souhaite que sa région et celle de Beau-Plan retrouvent l’ambiance qui régnait autrefois sur le terrain de football de Beau-Plan, où différentes équipes de la région s’affrontaient chaque week-end et pendant les vacances scolaires.

« Sa lepok-la, boukou zenn ti ena boukou lekip football. Bann zenes ti pe fer spor. Ti ena bel lanbians. Il y avait des adversaires, mais pas de grande rivalité. Chacun vivait à sa manière l’attente avant le match. De toute manière, tout le monde connaissait tout le monde. On n’avait pas le droit à l’erreur, car nos aînés veillaient au grain au moindre écart de langage ou dérapage », dit-il. Il poursuit : « Après la fermeture de ce terrain, qui a été abandonné, beaucoup de jeunes se sont laissés entraîner par les fléaux de la drogue et de l’alcool. Leurs parents sont désemparés. Ils ne savent plus quoi faire. »

Anil, un ex-habitant de Cité Paul et Virginie, Beau-Plan, explique qu’il pratiquait beaucoup de sport avec la disponibilité de ce terrain de football de Beau-Plan. Lui aussi souhaite que ces projets de stade de football et de gymnase se concrétisent au plus vite. « Ladrog syntetik pe kontinye fer ravaz parmi nou bann zen. Finn ariv ler pou fer kitsoz », dit-il.

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