La question des terres de l’État devant accueillir un Centre culturel tamoul à Moka demeure en suspens et continue à provoquer des remous. Les retombées de la marche Rann Nou Later de vendredi dernier – se déroulant dans les rues de la capitale et organisée par la Mauritius Tamil Temples Federation (MTTF) avec le concours d’autres associations tamoules – n’ont pas tardé à se manifester.
À la mi-journée hier, au cours d’une réunion au siège de la SBM, le nominé politique et président de la MTTF, Coomara Chenghan, aurait été acculé à soumettre sa lettre de démission en tant que membre du Board de cette institution bancaire.
Par ailleurs, d’après des informations qui sont parvenues à Le Mauricien, des sanctions à l’encontre des organisateurs de cette marche – pour non-respect de l’horaire et de l’itinéraire – seraient envisagées du côté de la police.
Ce n’est pas la première fois que la MTTF se retrouve sous les feux des projecteurs pour potentiel non-respect des conditions de la tenue d’une marche pacifique.
En mai 2013 la MTTF, sous la présidence de Menon Murday, et des membres de la communauté tamoule avaient manifesté dans les rues de Port-Louis via le tracé de vendredi dernier pour demander au gouvernement de Navin Ramgoolam de refuser l’invitation au sommet du Commonwealth au Sri Lanka après le génocide contre la communauté tamoule.
Les organisateurs du MTTF s’étaient trouvés dans l’obligation d’aller se défendre devant une Cour de justice.
Affaire à suivre…