Camatchee Miniadee a célébré son 100e anniversaire mercredi dernier à la municipalité de Beau-Bassin/Rose-Hill. Une cérémonie officielle a été organisée à cette occasion par le ministère de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, et ce, en présence de la ministre de tutelle, Fazila Jeewa-Daureeawoo. Étaient aussi présents le ministre de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, Kavy Ramano, la Parliamentary Private Secretary Tania Diolle, Ivan Collendavelloo ainsi que d’autres personnalités politiques.
La centenaire a reçu des autorités un chèque d’un montant de Rs 26 203, un bouquet de fleurs, une médaille du centenaire, un certificat, un service téléphonique spécial de Mauritius Telecom, un cadeau du Senior Citizens Council et un chèque de Rs 10 000 du National Solidarity Fund.
Camatchee Miniandee, née Colundavaloo, également connue sous le nom d’Appaye, est née le 26 avril 1924 à Grand-Gaube et a grandi à L’Espérance Piton. N’ayant jamais fréquenté l’école, elle était l’unique enfant de ses parents, tous deux ouvriers. Elle n’a jamais cependant connu son père, décédé quelques semaines avant sa naissance, et a grandi sous la garde de sa mère, qui a continué à travailler au Mon Loisir Sugar Estate. Elle est décédée à l’âge de 84 ans.
Camatchee Miniandee a épousé Payenmootoo Miniandee, menuisier de profession, alors qu’elle avait à peine 13 ans. Le couple s’est ensuite installé à Rose-Hill, où elle était femme au foyer. Son époux est décédé en 1987 à l’âge de 68 ans. Il aura cependant eu le temps de donner 12 enfants (cinq fils et sept filles) à la nouvelle centenaire.
Deux de ses filles sont toutefois décédées à l’âge de six mois et d’un an respectivement. Quant aux autres enfants, ils sont tous encore vivants, même si six d’entre eux sont installés en France. Aujourd’hui, Camatchee Miniandee apprécie beaucoup la compagnie de ses 21 petits-enfants et 19 arrière-petits-enfants.
Concernant son quotidien, Camatchee Miniandee dit apprécier manger un bon poisson au curry, mais aussi le riz frit. Mais ce qu’elle affectionne le plus, dit-elle, c’est le « Tamil Seven Curries ». Malgré son âge, elle aime être bien habillée, se qualifiant même de très exigeante quant à sa tenue vestimentaire, en particulier son sari.
La nouvelle centenaire attribue sa longévité à sa foi en Dieu, à sa bonne hygiène de vie et à l’exercice physique. Elle explique d’ailleurs fièrement qu’elle emprunte toujours l’escalier pour rentrer chez elle, à l’étage.