TERRAINS À BAIL : L’État reprend 112 arpents pour non-respect des conditions

Le ministère des Terres et du Logement a eu le feu vert pour aller de l’avant avec la récupération de 112 arpents alloués pour des projets commerciaux et hôteliers. Après avoir examiné les dossiers, le conseil légal a conclu que les conditions émises dans la lettre de réservation n’ont pas été respectées.
Le ministère des Terres avait rendu public récemment une liste de 70 personnes ayant bénéficié de terres de l’État à bail. Dans la foulée, le ministre Showkutally Soodhun avait signifié son intention de résilier les baux où les conditions n’ont pas été respectées. Hier, le ministère a ainsi eu le feu vert pour reprendre 112 arpents et 97 perches alloués à bail pour divers projets. On retrouve ainsi sur cette liste 16 arpents alloués à une filiale du groupe BAI, à Beau-Champ, pour la construction d’un hôtel ; 7 arpents à Palmar, alloués à Ice Sea Ltd de villas ; 8 arpents à SDGB Ltd à Anse-Jonchée pour la construction de villas et une marina ; 20 arpents à Le Bouchon pour un projet hôtelier ; 20 arpents à Maueco Ltd, à Belle-Vue, pour un projet hôtelier ; et 37 arpents à Corporate Hotels, à Haute-Rive, pour la construction d’un hôtel. De même, plusieurs autres terrains ont été alloués à des particuliers pour des projets commerciaux dans d’autres régions, notamment dans les Plaines-Wilhems, à Rivière-du-Rempart et Port-Louis.
Selon le ministère des Terres, ces bénéficiaires n’ont pas respecté les conditions précisées dans la lettre de réservation. Certains ont même leur bail depuis 2009 et, à ce jour, il n’y a pas eu de travaux sur les sites. « En dépit des différents rappels du ministère pour leur demander, entre autres, de présenter leurs plans, rien n’a été fait. Nous n’avons d’autres choix que d’aller de l’avant avec la résiliation. Nous préférons avoir affaire à des promoteurs “genuine”. »
Rappelons que dans cette affaire de terres de l’État, 40 dossiers ont été soumis au State Law Office pour voir s’il y a eu respect des procédures. Sept cas ont été référés à la police pour enquête. Au total, l’État compte reprendre 1 150 arpents. Les autres dossiers sont toujours à l’étude.

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