Le chef de file du groupe parlementaire travailliste, Arvin Boolell, s’est prononcé hier soir en faveur d’une commission d’enquête sur le scandale du contrat de médicaments de Rs 79,8 millions alloué à la société CPN Distributors Ltd. Il réagissait à la déclaration du Premier ministre, Pravind Jugauth, au sujet d’une demande formulée à l’Independent Commission Against Coruption sur le million de Molnupiravir à la Santé. Cette annonce est en contradiction avec les développements depuis hier matin avec l’ICAC faisant comprendre qu’elle avait déjà pris la décision d’instituer une enquête Proprio Motu.
« J’ai des doutes concernant l’ICAC et je suis d’accord avec le leader de l’opposition, Xavier Luc Duval sur la nécessité d’instituer un Select Committee pour mener une enquête sur ce sinistre scandale de fraude et de corruption su le dos des victimes du Covid-19. Toutefois j’aurais préféré qu’il y ait une Full-Fledged commission d’enquête, présidée un juge pour faire la lumière sur toute cette affaire », déclare-t-il dit.
Par ailleurs, Arvin Boolell estime que l’utilisation du Molnupiravir n’est pas exempte de danger. Il craint, à la lumière des commentaires faits par les experts français et prenant en compte que ce médicament n’est pas encore autorisé en France, que l’utilisation de ce médicament risque de déboucher sur la création de nouveaux variants du Covid-19.