Allégations de maltraitance : Deux travailleurs sri-lankais manquants à Petit-Gamin

Les problèmes rencontrés par l’organisateur des courses, PTP, et la Global Equestrian Limited ne se limitent pas à l’aspect logistique au Champ-de-Mars et à Petit-Gamin. Deux de leurs travailleurs étrangers sont en effet portés manquants depuis dimanche soir, soulevant des préoccupations quant à leur sécurité et à leurs conditions de travail.

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Des allégations de mauvais traitements, y compris des actes de violence physique, ont été signalées, mettant en lumière le traitement potentiellement subi par des travailleurs étrangers employés par ces deux compagnies, appartenant au magnat des paris Jean Michel Lee Shim.

La tension est montée d’un cran à Petit-Gamin depuis dimanche. Les circonstances entourant la disparition de ces deux ressortissants étrangers sont troublantes. Des témoignages indiquent qu’ils auraient subi de mauvais traitements, dont des agressions verbales et physiques. Ils avaient été surpris consommant des boissons alcoolisées pendant leur temps libre.

Les responsables de Petit-Gamin avaient initialement envisagé de signaler leur disparition à la police, mais ils ont finalement fait marche arrière pour éviter une publicité négative. Cependant, des efforts considérables ont été déployés pour les retrouver et empêcher toute ventilation dans les médias de leurs expériences traumatisantes. Cette réaction initiale venant de Petit-Gamin, visant à étouffer l’affaire pour éviter une mauvaise publicité, suscite également des inquiétudes quant à la transparence et à l’intégrité de l’organisation.

Cette soirée de beuverie après le travail un dimanche après-midi avait été dénoncée à la direction par deux responsables de la sécurité de Petit-Gamin. Deux des travailleurs sri-lankais, qui étaient sous l’effet de l’alcool, ont été traînés de force dans la rivière voisine, où ils ont été maltraités, malmenés physiquement et humiliés. Ils ont été contraints de faire des exercices enfantins et des grimaces, et le tout a été filmé et relayé à leurs supérieurs comme preuve de l’exécution des ordres à la lettre.

Se sentant abaissés, et surtout offensés, ces deux Sri-Lankais auraient profité de l’obscurité sur le chemin du retour pour prendre la fuite. Ils ont disparu dans la nature et n’ont pas été retrouvés depuis.

Leurs compatriotes confirment qu’ils ont été humiliés, mettant, si cela se confirme, en évidence des lacunes et des pratiques contestées dans la supervision et la gestion des ressources humaines dans cette organisation. Par ailleurs, les collègues des travailleurs disparus ont pris la décision d’alerter l’ambassade du Sri Lanka à Pretoria ainsi que la

Commission des droits de l’homme pour que ce cas de maltraitance soit considéré avec le plus grand sérieux.

Parmi eux, certains veulent rentrer au Sri Lanka car, disent-ils, leurs conditions de travail actuelles n’ont rien à voir avec celles énoncées dans leur contrat signé avec Global Equestrian Ltd. L’objectif immédiat est de retrouver ces deux étrangers avant qu’ils ne se confient à la presse, car cette affaire pourrait avoir des répercussions néfastes, surtout à la veille des rassemblements politique du 1er mai.

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