Assemblée Parlementaire de la Francophonie : L’opposition boycotte la délégation menée par le Speaker Phokeer

L’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) s’est ouverte hier à l’hôtel intercontinental en présence des parlementaires de l’association. Aucun membre des partis de l’opposition – en l’occurrence Karen Foo Kune, Stéphanie Anquetil et Fabrice David – n’a néanmoins participé aux travaux, et ce, en guise de protestation contre l’attitude du Speaker, Sooroojdev Phokeer , qui préside la séance , et de graves incidents survenus à l’Assemblée nationale mardi dernier.

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L’APF constitue le lien démocratique entre les institutions et les peuples francophones. Elle est aussi un lieu de débats, de propositions et d’échanges d’informations sur tous les sujets d’intérêt commun à ses membres. Cette assemblée, qui contribue au rayonnement de la langue française, apporte une perspective politique aux instances de la francophonie, de même qu’à la connaissance réciproque des cultures et des civilisations des peuples ayant un usage habituel de la langue française, sans être toutefois de culture et de civilisation françaises.

L’objectif de cette conférence est de discuter de divers sujets d’importance au sein de la région Afrique et de proposer des mesures constructives. La rencontre permettra aussi d’avoir des échanges parlementaires ainsi que de renforcer la diplomatie et les liens existants entre les différents parlements. Intervenant à l’ouverture de la conférence, Sooroojdev Phokeer a témoigné de la valeur que l’association accorde aux idéaux de la francophonie et la conviction que l’assemblée régionale de l’APF, « moteur de solidarité et de fraternité. »

Sooroojdev Phokeer a également mis de l’accent sur le projet de loi que le gouvernement a introduit pour la création d’une institution d’Etat visant, entre autres, la promotion de la langue française sous ses formes écrites et parlées, qui a été adoptée dans la soirée de mardi.

En outre, il a énuméré les éléments porteurs d’avenir pour le continent, notamment la jeunesse et la classe moyenne, la pénétration digitale exponentielle, la mise en place de la zone de libre-échange continentale africaine et les opportunités offertes par l’intelligence artificielle.

Ce séminaire devait par ailleurs être l’occasion de présenter, entre autres, le corpus législatif sur le changement climatique, ainsi que l’élaboration et la mise en œuvre d’une « loi-climat » efficace.

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