Avec les dernières notations, la Banque de Maurice se félicite de la décision prise par Standard & Poor’s en date du 21 juillet, confirmant le statut d’Investment Grade de Maurice et la publication d’une Credit Opinion par Moody’s, revoyant à la hausse le Scorecard de Maurice de à Baa1 à Baa3.
Commentant ce développement, en attribuant une note BBB-/A-3 Outlook Stable à Maurice, Standard and Poor’s renforce la position du pays en tant que seule place financière internationale dotée d’une note d’investissement en Afrique. C’est ce que note la Banque centrale dans une note sur son website. Standard and Poor’s souligne que « Maurice s’est également positionnée au cours des deux dernières décennies comme un centre financier mondial, qui est maintenant nettement plus grand que celui de ses pairs dans la région et se rapproche de la taille des centres financiers mondiaux plus avancés ». L’agence de notation indique également qu’elle s’attend à ce que Maurice continue d’attirer les flux GBC, soutenus par sa sortie assez rapide de la liste du GAFI.
La Banque de Maurice relève que Standard & Poor’s ajoute que « Maurice est parmi les pays les plus riches d’Afrique, avec un PIB par habitant estimé à USD 11 400 en 2023 » et que « la tendance de la croissance du PIB réel par habitant est bien supérieure à celle de souverains dans la même catégorie de PIB par habitant ».
D’autre part, au vu de la croissance robuste enregistrée par Maurice en 2022 et des progrès significatifs réalisés par les autorités mauriciennes sur le front de la consolidation budgétaire, Moody’s a révisé à la hausse la solidité budgétaire du pays à Baa3 ainsi que la solidité financière du gouvernement à Baa1.
Dans l’ensemble, ces changements positifs ont entraîné une augmentation substantielle du résultat indiqué par le tableau de bord de Moody’s de Baa3-Ba2 en mai 2023 à actuellement Baa1-Baa3.
La Banque de Maurice réitère son engagement à servir au mieux les intérêts du pays et de la population. La Banque poursuivra donc sa stratégie de mise en place de mesures politiques favorables à la stabilité macroéconomique et financière qui tire la croissance économique du pays et sa résilience aux chocs extérieurs. À cet égard, la Banque centrale continuera de travailler en étroite collaboration avec les parties prenantes par le biais de son comité sur les développements internationaux.