Pendaison d’une femme : La police trouve des plantes de cannabis dans la maison

La Criminal Investigation Division (CID) de Bel-Air-Rivière-Sèche enquête sur les circonstances de la pendaison d’une femme au foyer (25 ans), dimanche, dans la localité. À l’arrivée de la police, le concubin (22 ans) a déclaré : « Mo madam inn met pandi. » Sauf que les policiers ont noté qu’elle était encore en vie lorsqu’ils ont pressé légèrement son cou et sa main pour tâter le pouls.

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C’est tôt dimanche matin que la police a été informée d’un cas de pendaison dans une maison à environ une trentaine de mètres de la route principale. Devant la porte, les policiers ont trouvé la victime allongée à terre avec une marque au cou. Il y avait trois individus qui l’entouraient dont le concubin.

Ce dernier a expliqué qu’il avait eu une dispute avec la jeune femme qui a alors mis fin à ses jours derrière la maison. Il a conduit la police sur les lieux, sous un arbre, et remis une corde à linge aux officiers. Alors que ces derniers examinaient la jeune femme, ils se sont rendu compte qu’elle était toujours en vie. Ils l’ont placée dans un 4×4 pour la conduire d’urgence à l’hôpital Bruno Cheong de Flacq. Mais elle devait rendre l’âme peu après son admission. L’autopsie a attribué son décès à une “compression of neck”.

Entre-temps, la police a coordonné la maison pour que la Scene of Crime Office puisse faire des prélèvements. Dans un premier temps, un soudeur (34 ans) qui était présent dans la maison a essayé d’avoir accès à l’intérieur en forçant une porte. Mais la police l’en a empêché. Il a alors quitté les lieux. Le compagnon de la victime a lui aussi essayé d’entrer dans la maison en passant par une imposte, mais sans succès. La police a découvert trois plantes de cannabis dans des pots à l’intérieur. La CD de Bel-Air-Rivière-Sèche a embarqué les trois protagonistes.

Lors de son interrogatoire, le concubin a avoué qu’il cultivait ces trois plantes de cannabis pour sa consommation personnelle. La police l’a placé en détention. Les deux autres individus, des habitants de Cité-la-Cure, ont expliqué à la police qu’ils sont des amis du suspect. Et qu’ils étaient venus sur place pour passer le week-end. Et d’ajouter qu’une dispute a éclaté entre le couple et que la jeune femme a commis l’irréparable. Ils ont dit ne rien savoir des plantes de cannabis.

La police les a relâchés après leur interrogatoire mais le duo devra rester disponible pour enquête. La police veut savoir pour quelle raison la jeune femme a mis fin à ses jours et elle compte questionner son compagnon encore durant la semaine. Cette enquête se déroule sous la supervision du surintendant Babajee, assisté de l’ASP Thumadoo.

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