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Soupçons de Tampering with Evidence : Dominique Raya réclame une enquête sur le portable de Bruneau Laurette

Dominique Raya, la compagne de Bruneau Laurette, s’est rendue au QG du Central CID, hier, pour réclamer l’ouverture d’une enquête sur un possible cas de “tampering with evidence”. Sa demande a trait au portable de l’activiste politique, qui est en détention à la prison de Melrose.

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Assistée de Me Rouben Mooroongapillay, Dominique Raya a expliqué que les outils informatiques de son compagnon se trouvent en possession de la police depuis son arrestation, le 4 novembre 2022. Le téléphone contient des informations, dont certaines de nature personnelle. Bruneau Laurette est membre de quelques groupes sur WhatsApp où elle est aussi présente.

Elle a remarqué des messages en date du 5 janvier sur deux groupes mentionnant que Bruneau Laurette has left the group. Elle estime que ce n’est possible que si une personne utilise le portable pour se retirer manuellement du groupe.

La compagne de Bruneau Laurette ne comprend donc pas comment on a procédé alors que le portable est en possession de la police, qui le considère comme une pièce à conviction. Elle ne croit pas que l’administrateur des deux groupes WhatsApp aurait retiré l’activiste du groupe, car le message qui aurait été lu aurait été : « X has removed Bruneau Laurette from the group. » Dominique Raya demande de fait au CCID de mener une enquête pour savoir ce qui s’est passé et s’il y a des raisons de croire qu’il s’agit d’un cas de Tampering with Evidence.

Les outils informatiques de Bruneau Laurette se trouvent en possession de la police comme son téléphone portable, son ordinateur portable et un téléphone satellite. Lors des débats sur la motion de remise en liberté conditionnelle de l’activiste en cour de Moka, le surintendant Rajaram avait expliqué que la police a sollicité un Judge’s Order pour examiner les informations sur le portable de Bruneau Laurette. Il avait confirmé que les enquêteurs sont en possession des Itemised Bills et qu’ils doivent se tourner vers un Service Provider pour analyser les informations.

Bruneau Laurette avait donné son consentement pour l’examen de ses outils informatiques ainsi que ses comptes en banque. Les pièces à conviction de l’affaire sont gardées dans une pièce spéciale au Central CID où l’accès est restreint. Alors que la drogue saisie se trouve au quartier général de l’Anti Drug and Smuggling Unit.

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