61 jeunes formés au programme Jeunes Sapeurs-Pompiers de la République de Maurice, soit 33 du cycle 1 et 28 du cycle 3, ont reçu leur certificat, samedi dernier au centre de jeunesse de Mangalkhan, des mains du ministre de la Jeunesse et des Sports, Deven Nagalingum.
Ce programme qui se décline en quatre cycles (1, 2, 3, 4) est une collaboration entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et les Mauritius Fire and Rescue Services. Il a été conçu pour favoriser non seulement un engagement des jeunes dans des activités constructives mais aussi les aider à forger leur caractère, à travers des valeurs telles la discipline, le travail collectif, entre autres. L’idée est aussi de leur permettre de développer une connaissance de base en matière de sécurité incendie, dans l’administration de premiers soins et des procédures d’interventions urgentes.
Les Jeunes Sapeurs-Pompiers de la République de Maurice ont, durant leur formation, été soumis à un programme d’exercices physiques, tout en apprivoisant les compétences techniques y relatives et en apprenant les qualités qui caractérisent un leader. L’importance du service communautaire leur a également été inculquée. Et bien évidemment, ils ont été confrontés à des situations d’urgences auxquelles les sapeurs-pompiers font face et qu’eux également pourraient avoir à maîtriser à l’avenir.
Face aux bénéficiaires de ce programme, le ministre Nagalingum a parlé de l’émerveillement qui l’habite à chaque fois qu’il se retrouve devant des jeunes qui s’engagent d’une manière qui profite non seulement à leur développement personnel, mais à la communauté et à la société dans son ensemble. ‘Nourrissez toujours en vous ce désir de servir, d’être toujours prêt à aider, à trouver et à apporter des solutions là où il y a des problèmes’, a déclaré le ministre, qui a ajouté qu’au ministère, “nous voulons offrir à la jeunesse des activités saines, car nous sommes convaincus que quand un jeune est occupé à faire des choses constructives, il y prendra goût. Et cela le préviendra des actions qui vont dans le sens contraire de son évolution et celle de la vie communautaire.”
