La cour de Mapou a, ce mercredi 25 janvier, rayé la charge provisoire de trafic de drogue qui avait été portée contre John Brown, de son vrai nom Louis John Brant Vivien, qui accuse la police d’avoir planté des substances illicites en son domicile lors de son arrestation.
« Au départ, (les policiers) avaient affirmé que la drogue valait plus d’un million. Puis ils ont changé de version en disant qu’elle valait environ Rs 800 000. Nous entamerons un procès civil pour des poursuites et nous réclamerons des sanctions contre les officiers (concernés) », a déclaré son homme de loi, Me Rouben Mooroongapillay.
John Brown avait été arrêté deux ans de cela suite à une perquisition de l’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU) à son domicile à Cité Ste-Claire.
Les officiers avaient débarqué sur place en plein confinement et avaient affirmé que John Brown tenait en main un sac en plastique renfermant de la drogue. La police avait dit avoir saisi 69,9 grammes d’héroïne et de la drogue synthétique valant Rs 1,3 million.
Lors de l’enquête, John Brown avait toutefois dénoncé que la drogue avait été plantée chez lui lors de la descente de la brigade antidrogue. Jugeant son arrestation « arbitraire », une plainte avait été déposée à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) ainsi qu’au Central CID.
Pour appuyer ses dires, des images d’une caméra surveillance, enregistrées le jour de l’opération, avaient également été mises de l’avant dans cette affaire. John Brown y est aperçu dans la rue, et ce, sans sac à la main, avant qu’un officier de police procède à son arrestation.
John Brown avait retrouvé la liberté conditionnelle. Face à ces faits, le bureau du Directeur des Poursuites publiques (DPP) a réclamé une enquête policière sur cette opération de l’ADSU.
Ladite enquête est toujours en cours.