Musique : Le groupe Patyatann en tournée en Inde et au Nepal

Patyatann, le groupe mauricien formé en 2012 et composé de cinq musiciens polyvalents, Sarasvati Mallac, Anthony Bouic, Kan Chan Kin, Cledy François et Stephan Paul, poursuit ses tournées à l’international.

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Le groupe a eu l’occasion de représenter Maurice au World Event Young Artists en Angleterre, ainsiqu’au Marché des Musiques de l’océan Indien (IOMMA) à La Réunion en 2013. Reconnu pour son style musical unique, son authenticité et son dynamisme,  Patyatann partagera sa musique dans les villes indiennes de Gurgaon, Chandigarh, Delhi, Pune, Bangalore, Indore, ainsi qu’à Katmandou au Népal. Invité par l’Alliance Française de Chandigarh, cette tournée s’inscrit dans le cadre de la Saison Francophone en Inde. L’occasion de valoriser les liens entre l’Inde et l’océan Indien. Le groupe se dit impatient de faire vibrer les scènes indiennes et népalaises avec ses ravannes et autres instruments traditionnels, emblématiques de Maurice. « Bien plus qu’une simple tournée pour Patyatann, c’est une chance précieuse d’établir un pont culturel et musical entre la Grande Péninsule et l’île natale du groupe, mais aussi de renouer avec des racines communes. Les influences culturelles et musicales partagées ainsi que les instruments aux sonorités dansantes et mélodieuses témoignent de la profonde connexion entre ces deux régions, faisant de cette tournée une célébration de la diversité et de l’échange… »

Le groupe fera connaître ses compositions en sanskrit, en français et en créole, ainsi que ses histoires, sonorités et rythmes mauriciens avec le public. Sarasvati, Anthony, Kan, Cledy et Stephan attendent d’aller à la rencontre du public indien et népalais, de lui faire découvrir leur musique vibrante et de créer des liens durables à travers cette expérience musicale exaltante. Pour rappel, en 2016, Patyatann sort son premier album Sanpek, avec le succès qu’on connaît, ouvrant ainsi la voie à une tournée en France et en Suisse en 2018. La musique de Patyatann, une fusion des influences de Maurice avec des sonorités de l’océan Indien et même au-delà, reflète l’identité interculturelle de l’île. Avec des chansons interprétées dans différentes langues et des instruments traditionnels mauriciens, le combo crée une expérience musicale authentique et inspirante, transmettant des valeurs universelles telles que le respect de la nature et la célébration de la diversité culturelle.
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Vu au Caudan Arts Centre
Tou Korek, contes, gestes, chants et danses
Tou Korek, spectacle musical de François Lindemann, pianiste suisse, renoue avec les chansons d’antan, les farces, les gestes, éléments saillants de la culture locale. Le spectacle célèbre avant tout le créole, langue brûlante de vie en faisant la part belle aux informations non-verbales transmises par la voix, de même que par des gestes. Le spectacle a été présenté au Caudan Arts Centre le 2 mars. Sur scène, des musiciens mauriciens (jazz, slam, rap, séga, musique indienne) issus d’un contexte multicuturel : Philippe Thomas (trompette), Samuel Laval (saxes), Kersley Pitanbar (contrebasse), Christophe Bertin (batterie), Kurwin Castel, Loïc Auguste (ravannes et multi-percussions), Khughen Cunden (mridangam), Alain Alfred (guitare basse), LionKlash (rap et slam), Jean-Jacques Arjoon (récitant), Kurty (danse) et François Lindemann (piano, compos et arrangements).

Ensemble, sur une scénographie bluffante, les artistes déclinent des territoires, la différence, la rencontre, la pluralité des langues. En début de spectacle, Francois Lindemann installe l’ambiance avec des compositions, comme Gospel jurassique, Sugar cane et Robin du Bois. Une balade/ballade entre Maurice et la Suisse où les bergers des Alpes rejoignent les percussionnistes mauriciens dans cette manière de jouer et de chanter.

Les sonorités et les danses virevoltent sur le plateau pour captiver le maigre auditoire avec la verve qui animait les chanteurs d’antan proposant leur récit sur la place publique. Le spectacle renoue ainsi avec la force des chansons de geste et la drôlerie des farces, portant haut les figures extraordinaires de notre patrimoine musical. On renoue avec les traditions, les coutumes, les expressions corporelles. Certains se sentent investis d’une mission, tels Arjoon et  LionKlash « Toultan mo ti senti mwa concerne par sa découverte la langue kreol dans tous so facettes, mem par moment nou pe perdi la langue kreol ek li faire partie nou mission, li faire partie nou devoir fer nou rappel nou patrimoine, nou l’enfance nu lavi tou le zour, nou créolité, nou mauricianisme nou africanisme… »

L’image de l’île est riche à de nombreux niveaux : elle permet de considérer l’incursion de nouveaux langages, de nouvelles formes culturelles en restant ouverte dans l’attente d’une actualisation toujours à venir, ou encore d’y insérer un contenu, commun à tous.

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7e édition de Art Connects Women
Joanne Venise Noel célèbre la femme mauricienne
Joanne Venise Noel a été sélectionnée pour représenter Maurice dans le cadre de la 7e édition de Arts Connects Women à Dubaï. Son travail a pour titre Tropical Beauty ; Mauritian Women. Il s’agit d’une photographie de 97 x 76 cm. L’artiste définit son travail comme suit : “The Mauritian woman epitomizes perpetual blooming, diffusing her fragrance and adorning the world with hues. Regardless of age, she embodies resilience akin to tropical flowers, steadfast amidst trials and tribulations. Even amidst her own challenges, she adeptly infuses vibrancy into the lives of others. Unwavering, robust, and brimming with vitality, the Mauritian woman is a timeless tropical beauty…”

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