BAI ET MK : La French Connection en évidence !

Que ce soit dans le scandale du groupe BAI, dont le démantèlement d’un empire surévalué à Rs 35 milliards, ou encore avec le contrat signé par Air Mauritius pour l’acquisition de six Airbus A350-900 au coût de Rs 41 milliards au cours des dix prochaines années et une option supplémentaire de Rs 30 milliards à la fin de la période, la French Connection peut être difficilement occultée. Le dernier développement en date dans le volet de BAI Co (Mtius) Ltd and Related Entities, avec des découverts bancaires fictifs de Rs 3,6 milliards consentis par la Banque des Mascareignes, la filiale de la BPCE, le deuxième groupe bancaire en France, risque de peser lourd dans la balance au décompte final pour le Chairman Emeritus de BAI, Dawood Rawat. À la fin de l’enquête consacrée à cette suspicious transaction d’envergure intervenue le 31 décembre 2009, les autorités étudient la possibilité de soumettre un dossier à charge complet à Paris à toutes fins utiles en vue d’éclaircir des zones d’ombre de l’autre côté. Dans le cas de l’acquisition des Airbus A350-900 avec les mains et les pieds de la compagnie aérienne nationale. Air Mauritius complètement liés, le conseiller très spécial de Navin Ramgoolam, le dénommé Frank Gleeson, aussi connu sous le nom de Mr Sharp dans le domaine des apporteurs d’affaires, avait été recommandé par l’ancien président français Jacques Chirac, et cela depuis 2005-06. Il est plus qu’évident que Maurice joue gros et même trop gros si elle s’aventure sur le terrain de la rupture du contrat avec Airbus. Le contrat scellé sur les conseils de Mr Sharp, suite au Memorandum of Understanding du 17 juillet 2014, constitue un casse-tête chinois et est quasiment unlockable sans risques majeurs.

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