GRÈVE DE LA FAIM: Georges Ah Yan persiste ; MK résiste

« Bizin inpé humanisme dan sa pays-là. Et nou bizin aide nou prosin. Pa kapav bann compagnie ki pé fer par millions profits rest lébras croisé devan la souffrans bann nécessiteux », dit Georges Ah Yan. Pour le leader du FCL, « c’est un véritable calvaire pour les parents des enfants inopérables à Maurice. C’est pourquoi il est préférable que les deux parents accompagnent l’enfant malade, notamment en raison des risques de complications et parce que le parent a lui-même besoin d’un soutien moral. » Selon les grévistes, dans la majorité des cas, c’est la mère de l’enfant qui se déplace. « Mais il arrive que cette dernière ne soit pas éduquée et ne sache pas quelle démarche entreprendre une fois que l’enfant décède. C’est pour cela qu’il faut que la mère soit accompagnée par un deuxième parent qui sera un soutien supplémentaire », insistent-ils.
Évoquant les privilèges dont bénéficient des employés d’Air Mauritius lorsqu’ils voyagent, Goerges Ah Yan suggère: « Pourquoi ne pas créer un fonds pour les malades? » Et de rappeller que « lépep pay tax; sé lépep ki prinsipal propriéter Air Mauritius avec 51% actions. Le peuple doit pouvoir en bénéficier, d’autant que nous payons le prix du hedging. »
Le directeur de communication d’Air Mauritius n’a pas souhaité faire de commentaires sur la tenue de cette grève de la faim. Néanmoins, Donald Payen soutient que « MK est très sensible au travail effectué par les Ong. Dans ce cas précis, les discussions ne peuvent se faire qu’avec les autorités compétentes. » En effet, suite à une sollicitation du travailleur social de rencontrer la direction d’Air Mauritius, vendredi dernier, Donald Payen a reçu Georges Ah Yan à son bureau. « M. Ah Yan a demandé à me rencontrer. Je l’ai reçu et entendu. Il a réitéré sa demande », confie Donald Payen. « A ce stade, la position d’Air Mauritius reste inchangée », souligne-t-il. Il fait ressortir que « MK est très sensible aux difficultés que rencontrent nos compatriotes qui doivent se faire soigner à l’étranger et en particulier les cas les plus méritants. »

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