Appel à la solidarité : Pour rendre à nouveau le sourire et une vie normale à Mathys Virginie (3 ans)

Atteint d’une leucémie aiguë, le garçonnet doit se faire soigner à l’étranger.

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Il a trois ans. Il aime rire. Il aime parler. Il aime jouer. Il adore courir. C’est un enfant comme les autres de son âge, insouciant. Et sa joie de vivre est contagieuse.

Ses parents, Mathieu et Deborah, sont comblés. Depuis sa naissance, leur unique enfant leur procure une joie immense. Il y a une semaine, cependant, la vie de ce couple, domicilié à Ste-Croix, a basculé. La nouvelle est tombée dimanche dernier : le petit Mathys est atteint d’une « acute leukemia ». Un coup de massue pour cette petite famille qui vit depuis dans l’angoisse. Les démarches se multiplient pour leur venir en aide, car Mathys doit se faire soigner le plus urgemment possible à l’étranger.

Et il faudra plusieurs millions de roupies. Vendredi, un auditeur de Radio One a généreusement offert sa cagnotte, Rs 20000, à la famille. Depuis, une levée de fonds a été initiée pour recueillir l’argent nécessaire qui servira à la famille pour couvrir les frais médicaux de Mathys. Une fois de plus, la générosité mauricienne devrait faire son chemin.

L’heure tourne. Chaque minute compte. L’enjeu de la famille Virginie : tout faire pour soigner Mathys au plus vite. Virginie Deborah Lom Kam Long et Mathieu Virginie, les parents de Mathys, étant très occupés — la mère demeurant au chevet de son enfant 24h sur 24 et le père devant frapper à différentes portes pour trouver de l’aide pour son fils  —, c’est le parrain du garçonnet, Denis Tse, qui nous a confié ce drame que vit la famille.

Il y a deux semaines encore, dit-il, Mathys menait une vie comme tous les autres enfants de son âge. Il jouait et était joyeux. Mais le samedi 8 août, lors d’une journée portes ouvertes en compagnie de sa mère au Château Labourdonnais où il avait rencontré quelques-uns de ses amis, Mathys ressent des douleurs atroces aux pieds. Au départ, les parents pensent que c’est parce qu’il a trop couru. Une habitude singulière des enfants. Mais ses douleurs ne diminuant pas et le petit présentant des symptômes de fièvre, ses parents l’emmènent chez un médecin.

Malgré les médicaments, Mathys continue de souffrir. Et les bleus que ses parents avaient auparavant remarqués sur ses jambes et bras, mais mis sur le compte de petits bobos d’un enfant lorsqu’il joue, s’accentuent. Décision est alors prise pour des analyses sanguines. Le verdict fatidique est tombé en début de semaine : Mathys est atteint d’une leucémie aiguë lymphoblastique. Une véritable bombe pour cette famille, qui n’aurait jamais imaginé qu’un mal aux pieds aurait pour origine un des cancers les plus fréquents en pédiatrie.

Du jour au lendemain,  tout a basculé

Du jour au lendemain, le couple Virginie, qui vivait paisiblement avec leur unique enfant et à qui tout souriait, voit sa vie basculer. « Ce fut un véritable choc. D’autant que lorsqu’on regarde Mathys, mis à part ses douleurs aux membres, il est comme tous les autres jours  Il a de l’énergie à revendre. Et il est très bavard et son rire est contagieux », raconte son parrain d’une voix tremblante. Terrassés par la nouvelle, les parents de Mathys voient leur monde s’écrouler : la vie de leur petit bout de chou est en danger. Commence alors leur combat. « La nouvelle nous a laissés sans voix. Mais il a fallu réagir très vite, se ressaisir et se battre pour Mathys », dit Denis Tse.

Mathys, sur qui plane depuis l’ombre de la maladie, est alors hospitalisé et un appel au don de sang est lancé par ses proches. « Notre petit Mathys est parti en guerre et il a une bataille à gagner Nous faisons appel à votre aide, mon époux Mathieu et moi, Déborah, pour nous aider à sauver notre fils », écrit sa mère. Il faut en effet trouver l’argent nécessaire pour financer les soins du petit, qui doit se rendre urgemment à l’étranger. À ce jour, selon les estimations faites par des professionnels de santé, il faudra quelque Rs 3M au minimum pour soigner Mathys.

Entre-temps, si la maman de Mathys, terriblement affectée par ce drame, reste au chevet du petit à la clinique, c’est Mathieu qui affronte les obstacles administratifs pour que son fils puisse se faire soigner à l’étranger. Pas évident, surtout en ce temps de fermetures des frontières et le peu de vols vers d’autres destinations. Ce week-end, le couple devait s’envoler pour l’étranger. Mais à samedi, à l’heure où nous mettons sous presse, les démarches administratives n’étaient pas bouclées.

« Bébé boubou »

Olivier Larose, ami proche des Virginie, à travers un premier geste généreux (voir en page 13), a lui aussi provoqué un élan de générosité pour aider ce couple de jeunes cadres, modeste. Ainsi, depuis vendredi matin, outre l’appel au don de sang lancé sur les réseaux sociaux, un appel à la solidarité mauricienne a aussi été lancé pour récolter des fonds pour soutenir la famille dans sa quête pour la santé du petit Mathys. Un compte MCB a été ouvert à cet effet. Déjà, une association d’expatriés mauriciens a fait savoir qu’elle versera une coquette somme sur ce compte de la famille pour venir en aide à Mathys. Toute forme d’aide est la bienvenue.

L’enfant, lui, haut comme trois pommes, ne comprend pas ce qu’il a. Certes, il se retrouve à l’hôpital et a droit à des injections plusieurs fois par jour. Mais à son âge, il explique avec innocence « bébé boubou ». De ses petites mains fines et avec ses grands yeux noisette, il n’a d’autre souci — ne pouvant pas se déplacer et courir comme il en avait l’habitude — que son jeu sur le téléphone de maman. Une maman, elle, atterrée devant son fils malade. Mais l’espoir est là. Si c’est un rude combat qui guette le petit Mathys, les Virginie, fort de leur foi en Dieu, savent qu’ils pourront compter sur la générosité et la solidarité légendaire mauriciennes pour avancer dans cette bataille dont l’issue ne doit être que favorable. C’est dans cette optique qu’ils lancent un appel pour leur venir en aide et « rendre à nouveau le sourire et une vie normale » à leur seul enfant.

 

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