À BOIS-MARCHAND : Appel à la créativité des jeunes pour le recyclage

Le recyclage de produits usés est au centre d’ateliers organisés depuis le mois de mai à l’école Sainte-Famille, à Bois-Marchand. À travers cette activité, les jeunes de la région ont pratiqué l’art artisanal en transformant plusieurs types d’objets en oeuvre d’art. La créativité de ces jeunes a été mise à l’épreuve, aidée des officiers de la compagnie Archémics, afin de les éduquer et les sensibiliser sur l’importance et « la beauté » du recyclage.
Marelle avec du tissu recyclé, cadre redécoré avec des CD usés, chevaux en plastique, mangeoire à oiseaux et bougies en pots… Autant de chefs-d’oeuvre créés par les élèves de l’école Sainte-Famille, à Bois-Marchand, avec l’aide des employés volontaires de la compagnie Archémics, à partir de déchets solides et devenus des produits à valeur ajoutée, qui pourraient être commercialisés. C’est dans le cadre d’un vaste projet CSR, mené par la firme Archémics Ltd, filiale du groupe Harel Mallac, qu’un atelier de recyclage a eu lieu ce lundi dans cet établissement scolaire. Les objets confectionnés seront vendus et l’argent récolté contribuera au petit-déjeuner servi aux enfants chaque matin.
« La priorité de la Fondation Harel Mallac est l’éducation des enfants, spécialement ceux des régions défavorisées. L’action d’aujourd’hui menée par un grand nombre d’employés d’Archémics avec l’école Sainte-Famille est en ligne directe avec ce que prône notre groupe. Ce projet donne l’opportunité à des enfants qui n’ont pu suivre le cursus scolaire traditionnel, mais qui ont d’autres compétences, de les développer afin qu’ils puissent s’épanouir et peut-être par la suite en faire leur métier », explique Antoine Harel, Chairman du groupe Harel Mallac, qui participait aussi à cet atelier. Et d’ajouter : « Ce projet de recyclage a un double objectif, car il aide aussi à sensibiliser les jeunes sur l’importance de préserver notre environnement. »
Le projet a pris forme il y a plus de trois mois avec une visite des locaux d’Archémics par les enseignants et les élèves de l’école Sainte-Famille, qui prend en charge 32 enfants en situation d’échec dans le système éducatif traditionnel. À la suite de cette visite, une campagne de collecte de déchets solides – bouteilles, bouchons, carton, verre, plastique, etc. – a été menée auprès des employés du groupe Harel Mallac et des différents partenaires d’Archémics. Ensuite, depuis le mois de mai, et au cours de dix sessions hebdomadaires d’une demi-journée, employés et écoliers ont travaillé en synergie sur ce projet de recyclage. Selon la responsable du projet, Nidhi Ramlogun, Archémics a voulu aider, de manière bénévole, les élèves de Bois-Marchand et, sans s’y attendre, un engouement des employés se serait fait ressentir dès le début du projet.
« Un “brainstorming” a d’abord été fait avec les enfants pour savoir ce qu’ils avaient envie de créer. Ce n’est que suite à cela que des objets collectés ont été transformés au fil des sessions grâce à la participation active des enfants et des volontaires d’Archémics », explique Salimah Jaulim, responsable de la CSR Foundation de Harel Mallac. Les travaux de transformation se sont poursuivis lors de l’atelier de lundi et il est prévu que ces objets soient commercialisés vers le mois d’août.
Depuis le début de ce projet de recyclage à travers l’art artisanal, les enseignants ont constaté une présence régulière des élèves les jours d’activités. « Mes élèves ont adoré toutes les sessions proposées depuis le mois de mai. Aucune absence n’a été enregistrée les mardis, jour de l’atelier de travail, et les élèves ont su s’intégrer facilement. Chaque semaine, ils avaient tous quelque chose à faire et, depuis qu’ils ont acquis les méthodes de créations, cela les donne envie de continuer à travailler, même à la maison », témoigne Justine Marengo, enseignante de l’art artisanal.
« Nou bien kontan noun aprann fer tablo ek desine. Nou finn plant dan vye soulier ek vye sak. A traver sa  bann atelier-la nou finn ressi aprann de trwa kiksoz ki interess nou et nou pas envi sa arete », confie Jessica, Sharone et Mélissa. Les points de vente des objets artisanaux créés seront localisés à Cascavelle et La Croisette pour l’instant. Les organisateurs attendent toujours une confirmation de Bagatelle.

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