EXAMENS POST-INTERNAT : Gain de cause pour 160 aspirants médecins

Le State Law Office a finalement tranché: les 160 aspirants médecins qui militaient pour une exemption des examens post-internat devenus obligatoires depuis le 1er août 2013 avec la révision du Medical Council Act ont obtenu gain de cause. Le ministère de la Santé, par le biais d’un communiqué, leur a fait savoir qu’ils n’auront pas à prendre part à un nouvel examen pour qu’ils soient reconnus comme médecins. La balle est désormais dans le camp du Medical Council pour reconnaître ces médecins. Le conseil des médecins, qui se réunit ce mercredi, devrait, selon nos informations, approuver leur enregistrement.
Soulagement pour 160 aspirants médecins qui contestaient l’article 24 du Medical Council Act – récemment amendé au chapitre relatif à l’enregistrement des médecins et prévoyant des examens d’évaluation préalables. Le Solicitor General’s Office a ainsi finalement tranché en leur faveur et ils pourront s’enregistrer comme médecins sans avoir à passer un examen d’entrée qui, disent-ils, n’était pas prévu au départ. Selon ces médecins, ayant complété leur stage d’internat le 31 décembre 2013, ils ne devaient pas être concernés par ces amendements. D’où la mise en demeure servie en septembre dernier au ministère de la Santé et les nombreuses doléances exprimées dans la presse.
Dans un communiqué de presse émis le 21 janvier, le ministère de la Santé a ainsi informé ces aspirants médecins que si des dispositions ont été prises pour la tenue des examens en guise d’évaluation pour l’enregistrement de tout futur médecin à compter du 1er août 2013, «as regards Pre-Registration House Officers who were enlisted before 01 August 2013, the Solicitor General’s Office has been consulted regarding their exemption from taking examinations prior to their registration as General Practitioners. The latter has advised that a person shall be exempted from undergoing the examination referred to in Section 22 (1) (ca) of the Medical Council Act where ‘before, 01 August 2013, he was registered as a pre-registration trainee under section 24 of the Act’. This advice is being forwarded to the Medical Council for necessary action at its end.» Le Conseil des ministres a donné son aval vendredi à cette décision du ministère de la Santé qui devra promulguer les Regulations en vue de l’exemption aux examens post-internat pour les aspirants médecins ayant démarré leur stage dans les hôpitaux avant le 1er août 2013.
Pour les 160 aspirants médecins, il s’agit d’un dénouement satisfaisant tenant compte qu’ils ont commencé leur internat en janvier 2012 sur la base de l’ancienne formule et qu’un examen ne pouvait leur être imposé rétroactivement, alors que  leur contrat de recrutement n’en fait aucunement mention. Ils attendent, désormais, leur reconnaissance auprès du Medical Council, espérant que les procédures ne les retarderont pas dans leur quête d’un emploi, certains – au chômage depuis qu’ils ont terminé leur internat  – faisant face à des difficultés financières. En étant reconnus comme médecins, ils pourront exercer dans le privé ou être recrutés dans le public.
Au Medical Council, on apprend que le board qui devrait se réunir ce mercredi prendra connaissance des nouvelles «regulations» établies par le ministère de la Santé avant d’approuver l’enregistrement de ces médecins. Baboo Servansingh, président du Medical Council, indique, toutefois, que l’instance régulatrice est «déçue de ce dénouement.» Il explique cette déception en soutenant que «le gouvernement a fait des amendements au Medical Council Act expressément pour s’assurer de l’avancement de la profession. Cependant, il y avait une faille dans la loi, d’où la décision du SLO d’autoriser cette exemption. Le board du Medical Council devra suivre.» Concernant le premier examen qui s’est tenu en octobre 2013 et auquel ont participé sept candidats – dont cinq ont échoué –, le Medical Council explique qu’en vertu de la décision du SLO, ces échecs ne seront pas pris en compte. Ces médecins recalés seront ainsi enregistrés, sous condition qu’ils disposent de tous les documents nécessaires à leur enregistrement.

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