FTU : Atma Shanto parle d’une « violation des lois du travail »

Le président de la Fédération des Travailleurs Unis (FTU) et négociateur de la Hotel, Private Club and Catering Workers Unity a envoyé hier une lettre au ministre du Travail Shakeel Mohamed concernant une « violation des lois du travail » au Blue Lagoon Beach Hotel. Le syndicaliste réclame une « intervention urgente » du ministère du Travail sur ce dossier.
Une première plainte, concernant une « violation des lois du travail » au Blue Lagoon Beach Hotel, a été transmise le 12 mai au directeur de l’Enforcement Division du ministère du Travail. Atma Shanto, négociateur de la Hotel, Private Club and Catering Workers Unity, soutient toutefois que cette plainte ait été ignorée.
Dans une autre tentative pour alerter le ministère de tutelle, Atma Shanto a envoyé hier une lettre à Shakeel Mohamed. Dans sa correspondance, le négociateur explique que certains des employés du Blue Lagoon Beach Hotel, qui habitent les régions de Grand Port, New Grove et Rose-Belle, ne bénéficient d’aucune facilité de transport une fois leur « night shift » terminé. Ils seraient donc obligés de faire de l’auto-stop pour rentrer chez eux. Cette pratique, affirme M. Shanto, est une violation de l’article 6 (3) des Catering and Tourism Industries Remuneration Order Regulations de 2004.
La direction de l’établissement hôtelier aurait aussi donné des instructions pour que le “mess-room” des employés soit fermé pendant leur journée de travail, sauf à l’heure du déjeuner et thé. Cette situation, explique le négociateur, prive les employés d’eau potable, ce qui est « une infraction à l’Occupational Safety and Health Act 2005, sous l’article 40 ».
De plus, la direction du Blue Lagoon Beach Hotel a récemment pris une décision interdisant aux employées de porter des “phouli” et des boucles d’oreilles. « Wearing of “phouli” and earing are cultural rights which have been consolidated “de generation en generation” and therefore the employer cannot deny », soutient Atma Shanto dans sa lettre à Shakeel Mohamed. Le négociateur demande ainsi l’intervention « urgente » du ministère du Travail, autrement « the trade union shall take action which deems fit ».
Le Mauricien a tenté de prendre contact avec le directeur de l’établissement hôtelier à deux reprises, mais il était en réunion, a-t-on soutenu.

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