GROS-CAILLOUX INTEGRATED SOCIAL HOUSING VILLAGE : L’entraide pour amenuiser les souffrances, a déclaré Roopun

Le ministre de l’Intégration sociale et de l’Autonomisation économique, Prithvirajsing Roopun, a lancé un appel aux nouveaux habitants du Gros-Cailloux Integrated Social Housing Village, situé non loin de Camp-Betel, à Petite-Rivière, pour développer une culture d’entraide afin d’amenuiser leur souffrance. C’était hier à l’occasion du lancement de l’Atelier partage des parents.
Prithvirajsing Roopun a souligné qu’un des objectifs de cet atelier, dont la première rencontre est prévue dans deux semaines, est de permettre aux habitants de la localité de développer une vie communautaire. Lors de cet atelier, ils auront l’occasion de faire part de leurs problèmes, de trouver des solutions ensemble et de partager leurs savoirs. « Problem zame pa fini. Me nou senti fardo la diminye kan nou kapav partaz li avek enn lot dimoun, kan nou kone ki pa zis nou ki ena problem, kan nou kone ki enn vwazin kapav ed nou », a affirmé le ministre Roopun, qui a demandé aux habitants de s’entraider « comme dans le passé », par exemple en « obtenant deux feuilles de curry poulet chez la voisine ou en gardant les enfants du voisin à la sortie de l’école en cas de retard ». Il indique que l’APP se tiendra pendant un certain temps dans ce nouveau village pour les accompagner et que ce sera à eux de poursuivre le travail. Le ministre Roopun a aussi mis l’accent sur l’importance « de maintenir la famille unie et stable ». Selon lui, « une famille stable constitue un rempart aux fléaux sociaux ».
Prenant la parole, la ministre de l’Égalité des genres, du Développement des enfants et du Bien-être de la famille, Aurore Perraud, a précisé que ce projet, qui est une révision de ce qu’on appelait auparavant « l’École des parents », vise « à développer une société où il fait bon vivre, où il n’y aurait plus de problèmes, tels le divorce, la séparation, la violence verbale et physique au sein de la famille ou le viol ». Pour ce faire, il faut que tout un chacun travaille de concert pour développer cette qualité de vie. « Tou zafer nou aprann dan lavi. Zame pa fini aprann », dit-elle, avant d’ajouter : « Mo minis bann zanfan et lafamiy, me mo pe kontign aprann tou lezour kouma vinn enn bon paran, enn meyer mama pou mo bann zanfan. » Selon elle, il est important de comprendre comment gérer une relation dans la famille en passant par le dialogue, et non la violence.
La présidente de la National Children’s Council, Marie-Aimée Thomas, a encouragé les parents à venir à l’atelier, qui s’échelonnera sur 11 semaines, et ce en petits groupes de 25 personnes. Ceux qui ont des enfants en bas âge sont invités à venir avec leurs petits et des activités seront également proposées à leur intention. « Les enfants ne sont pas méchants. Ce sont les conséquences de ce qu’ils vivent, des frustrations qu’ils évacuent. » Ainsi, poursuit-elle, « l’APP pou donn zot bann zouti pou zot kapav servi lakaz pou konstrir relasyon dan fami, ant konzwin e avek zanfan ».
Après le village social intégré de Gros-Cailloux, l’APP se tiendra dans d’autres régions de l’île. Outre les ateliers, un rendez-vous spécial est donné en août aux habitants de ce nouveau village pour mettre en terre des plantes décoratives, en marge de la fête de L’Assomption, pour l’embellissement des lieux.

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