Harcèlement allégué : après les élèves, le Mauritius College dénoncé par ses employés

Le Mauritius College fait, une fois de plus, parler de lui. Cette fois, ce ne sont pas les élèves mais le personnel de l’établissement qui monte au créneau, « forcé » à se rendre au travail par leur propre moyen en pleine crise sanitaire.

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Une plainte pour harcèlement a été déposée contre le Management de l’établissement par le personnel non-enseignant, ce mardi 23 mars.

Sans se soucier du problème de transport en cette période de crise sanitaire, le Management de l’établissement obligerait le personnel non-enseignement à venir travailler « sous menaces » les jours où il n’y a pas d’examens.

À savoir que le Mauritius College se situe à Curepipe et, depuis que la circonscription a été décrétée zone rouge, le 12 mars, les transports en commun ne sillonnent plus la région. Situation compliquée pour les employés de l’établissement n’ayant pas leur propre moyen de transport.

Le 20 mars, des cas positifs ont été détectés parmi les élèves de l’établissement, ce qui ne rassure pas les employés. Contactée dans la foulée, la rectrice Geeta Nathoo avait fait comprendre qu’elle n’était pas au courant de la situation.

Approché, un membre du personnel a confirmé le harcèlement que subiraient les employés du collège. « Dir zot si zot pa vinn travay pou koup zot kas », explique-t-il.

La direction leur demanderait de s’arranger entre collègues pour le transport. Solution qui « n’est pas cohérente », soutient cet employé, car le collège a enregistré des cas positifs à la Covid-19.

Bientôt des années que l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) dénonce le « harcèlement » que la direction de ce collège ferait subir au personnel et aux élèves. Plusieurs manifestations des élèves avaient eu lieu en novembre dernier.

Un comité d’enquête a même été institué par la Private Secondary Education Authority (PSEA). Malgré cela « dominer ek arselman pe kontigne dan kolez », regrette l’UPSEE.

« Ki pe atann pou ferm sa lekol-la? », demande l’UPSEE, qui a référé une nouvelle fois l’affaire à la PSEA.

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