Pertinence du Whistleblowing – Navin Beekarry : « No need of multiple agencies to fight the same fight »

Le directeur général de l’Independent Commission Against Corruption (ICAC), Navin Beekarry, laisse entendre que l’ébauche pour la mise sur pied d’une Financial Crime Commission a été finalisée et devrait être du domaine public très bientôt.

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« No more  any need of multiple agencies to fight the same fight », a-t-il indiqué, hier, lors d’un séminaire portant sur la pertinence du Whistleblowing. Il ajoute que tout un chapitre sera consacré aux paramètres des lanceurs d’alerte et aussi à leur protection dans la ligne des propositions venant de Transparency Mauritius.

Navin Beekarry a souligné que la FCC comprendra plusieurs institutions avec une approche plus holistique, rationnelle et sera plus efficiente. Il a mis en avant que Maurice est un petit pays avec des ressources limitées et qu’une seule entité comme la FCC s’assurera d’une meilleure coordination dans la lutte contre la corruption, la fraude et le blanchiment d’argent, entre autres.

« A country relies on its institutions. I am not going to say anything about the strength and weaknesses of our institutions presently or in the past but what we can do is to strengthen existing institutions. We live in an imperfect world, we are imperfect. The only thing we can do is to raise issues which are going to make things relatively perfect », affirme-t-il.

En ce qui concerne le Whistleblowing, le DG de l’ICAC  a fait ressortir que le sujet des lanceurs d’alerte ne se limite pas qu’au service public. Il a expliqué que l’idée est de pouvoir permettre mettre en place une structure qui protègera toute personne qui vient de l’avant pour dénoncer un délit qui va être commis ou encore qui a déjà été commis. Il a mis l’emphase sur la protection qui doit être accordée et aussi la confidentialité qui doit être respectée.

Navin Beekarry a aussi évoqué la pertinence et la valeur de la dénonciation des actes perçus comme illégaux ou illicites pour initier des enquêtes.  Il s’est appesanti sur l’effet multiplicateur des petits actes de corruption dans la destruction de tout le tissu du pays. Il concède que la dénonciation peut agir comme un canal qui offrira une opportunité de collaboration entre les personnes au sein des institutions pour lutter contre la corruption et contribuer ainsi à renforcer la transparence et la confiance dans le système.

L’ICAC travaille sur un système de signalement électronique sécurisé, permettant une interaction sans risque de divulgation d’identité. La nomination d’au moins 75 Integrity Officers dans les différents ministères et départements étatiques est envisagée.

Pour sa part, le vice-président du Central Procurement Board et ancien Secrétaire du Service Civil, Swaminathan Ragen, a passé en revue la situation. Il est d’avis qu’il est nécessaire d’apporter une réponse juridique et institutionnelle rapide,  en proposant d’autres législations auxiliaires à la loi sur la dénonciation.

« Nous avons tous le devoir moral de transmettre l’héritage d’une société exempte de pratiques répugnantes en agissant contre elles », dit-il. « If you want to buy a Ford Raptor, the price is Rs 3,3 million duty paid. Now the seller has the right to sell to anyone. Assume in our society, how can he take the money ? Rs500 000 is the maximum. You have to introduce the bank. But the bank doesn’t see ? If it had observed, he has to send it to an authority. What about the authority and its officers? Where are they? What about the registration at the NLTA ? There also there’s nothing? What about the Registrar ? And that game has been going on and on and on. Fortunately ICAC is in the way », a-t-il dressé un parallèle avec l’énigme Franklin.

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