Partenariat avec l’Afrique – Renganaden Padayachy : « L’Afrique est une terre d’opportunités »

Les représentants des agences de promotion des investissements de 25 pays africains participent à la conférence du Partenariat avec l’Afrique qu’organisent l’Economic Development Board et le ministère des Finances. Cette conférence a pour but de favoriser un climat propice à l’investissement et de promouvoir des interactions harmonieuses entre un large éventail de parties prenantes.

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Intervenant à l’ouverture de la conférence, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, a expliqué que la conférence a été conçue dans le but de favoriser la collaboration et d’encourager des dialogues perspicaces sur les aspects clés qui définissent la trajectoire de croissance de l’Afrique, qui sont vitaux pour la prospérité économique et le développement du continent africain.
« L’Afrique est une terre d’opportunités et son PIB combiné devrait croître d’environ 4% en 2023 et 2024 », a-t-il observé. Il a également fait remarquer que le continent possède 25% de la biodiversité naturelle mondiale, 30% des ressources minérales mondiales et une population croissante qui devrait atteindre 1,7 milliard d’habitants en 2030, soit 20% de la population mondiale.
Le ministre des Finances a souligné que l’Afrique représente un potentiel de marché important pour les entreprises et les investisseurs avec plus de 400 entreprises avec des revenus annuels supérieurs à un milliard de dollars. « Africa is a great place to invest particularly from Mauritius », a-t-il dit L’admission de l’Union africaine (UA) comme membre du G20 marque une autre étape historique pour l’Afrique, désormais connue sous le nom de G21, a-t-il ajouté. « D’où la nécessité d’approfondir la collaboration avec les pays africains. »

Le Grand Argentier s’est ensuite attardé sur le potentiel de l’alliance de la ZLECA pour susciter des changements positifs et autonomiser les pays en développement. Maurice, a-t-il dit, « s’est engagée à aider à libérer le potentiel du marché africain ». Il a souligné que l’économie mauricienne est devenue plus résiliente et robuste après la crise de la pandémie de Covid-19. Selon les dernières estimations des comptes nationaux, « le PIB mauricien aux prix du marché a augmenté de 8,9% en 2022 », a-t-il souligné, ajoutant que « les prévisions statistiques pour le PIB aux prix du marché cette année devraient augmenter de 6,8% ». En ce qui concerne les échanges commerciaux entre Maurice et les pays africains, le ministre des Finances a observé qu’ils ont atteint un total de USD 800 millions en 2022.
Le président de l’EDB, Hemraj Ramnial, indique que Maurice peut servir comme porte d’entrée vers le continent. « Des partenariats peuvent être développés dans plusieurs secteurs clés dont l’aquaculture, l’infrastructure, l’énergie renouvelable, le tourisme et les services financiers. »

Pour sa part, Wankele Mene, secrétaire de la zone de libre-échange du continent africain, a souligné la nécessité d’accélérer la croissance dans la région africaine « tout en favorisant un marché durable et inclusif en Afrique pour des biens et services améliorés, la circulation des capitaux, l’attractivité des investissements et le lancement de l’innovation ». Le continent africain est bien placé « pour devenir l’une des dix plus grandes économies du monde d’ici 2050 », a-t-il souligné.

Quant à Sanjeev Sanyal, il a fait état des nouveaux défis et de la tourmente auxquels le monde est confronté tout en sous-tendant le vaste développement des infrastructures en Inde. Le gouvernement indien, a-t-il dit, envisage de devenir un pays développé au cours des 25 prochaines années. Ce qui, a-t-il dit, « ne peut être réalisé qu’en collaborant avec d’autres pays ». Il a réitéré la volonté du gouvernement indien de travailler ensemble pour optimiser le potentiel de croissance de l’Afrique « tout en consolidant la position de l’Inde en tant que troisième économie mondiale ».

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