Transition énergétique : des batteries électriques fabriquées bientôt à Mer-Rouge

NextSource Materials Inc. (NSM), une société de développement de matériaux pour batteries basée à Toronto, Canada, se propose de s’installer à Mer-Rouge. Elle a signifié son intention de devenir un des fournisseurs mondiaux en matière  de batteries et de matériaux technologiques en vue d’une révolution énergétique durable.

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La société minière Molo Graphite Mining, de Madagascar, a été choisie pour l’exportation d’une partie du minerai extrait du graphite vers Maurice. Annuellement, au moins 3 600 tonnes de graphite seront transformées pour la fabrication des batteries, qui seront subséquemment exportées.

Le graphite est massivement utilisé à l’extrémité négative des batteries lithium, également connue sous le nom de l’anode.  Il y a environ 1,2 kg de graphite en paillettes dans chaque batterie d’un véhicule électrique de nos jours.

Bien que les gisements de graphite ne soient pas rares, l’approvisionnement en matériaux de qualité pour la fabrication de batteries est de plus en plus difficile. « It is planned that around 8,000 tonnes of flake graphite will be received annually at the Mauritius Container Terminal along with imported chemicals. Processing 35.6 tpd flake graphite into 16 tpd of SPG/CSPG will generate graphite fines (19.6 tpd) as a byproduct and solid waste (15.6 tpd) in the form of a mud cake. Almost all wastewater emanating from the process will be recycled and reused in situ. If any, residual wastewater will be treated in accordance with Mauritian regulations and trucked to the nearest Wastewater Management Authority’s (WMA) treatment facility », explique un document officiel à propos de ce projet.

D’autre part, l’importation, la manutention et la distribution des acides seront effectuées par un fournisseur local accrédité, qui aura accès au port franc et fournira à l’installation d’anodes de la batterie un flux constant et régulier pour maintenir le stock sur place réapprovisionné selon les besoins. Le promoteur et le fournisseur de produits chimiques veilleront à ce que seules les quantités nécessaires à la production en cours soient stockées sur place. Et ce, d’après dispositions de la Dangerous Drugs Act de 2004.

Il est souligné dans le même document que « the chemical storage area will be enclosed and only authorized personnel will have access to it. The acid storage tanks will be properly bunded for spillage control. A spillage management plan will also be implemented to prevent spills. The plan will also cater for preparedness and response requirements to support the prompt and safe response in case of chemical spills. » Celui-ci précise : « The plan will also include the communication protocols with relevant authorities such as Fire Services, Ministry of Environment, Solid Waste Management and Climate Change, Ministry of Health and Wellness, Mauritius Ports Authority, Dangerous Chemical Control Board. »

Le promoteur se propose d’employer une centaine de personnes avec la mise en opération de cette unité.

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