AFFAIRE VARMA—MARIO JEANNOT : « Il y a eu des pressions et des tentatives de négociations »

Le père de Florent Jeannot, Mario Jeannot, explique sa décision de faire parvenir une lettre au Premier ministre, à l’Opposition et à différentes instances du pays par le fait que « depuis dimanche, il y a eu des pressions et des tentatives de négociations avec nous et le témoin. »
Selon le père de Florent Jeannot, qui accuse l’Attorney General d’agression, « des personnes nous ont appelés pour nous proposer de retirer la plainte logée par mon fils contre de l’argent. » Qualifiant le ton de ces appels « d’amical », M. Jeannot dit avoir rejeté ces propositions : « Mon fils n’est pas à vendre. Ce n’est pas un sac de pommes d’amour qu’on peut acheter. Je veux que justice soit rendue. Ceux qui seront trouvés coupables devront payer. »
Aussi, ajoute-t-il, « depuis dimanche les appels n’arrêtent pas. C’est pourquoi j’ai dû changer de numéro de téléphone. » Il compte aussi faire une entrée à la police pour prévenir que le témoin dans cette affaire l’a informé que des personnes font pression sur lui pour qu’il retire sa plainte. « Sur les conseils de mes hommes de loi, il a été décidé que je ferai cette déposition afin que ce témoin soit protégé », a expliqué Mario Jeannot au Mauricien hier soir. Contacté plus tôt, ce témoin qui a expliqué à la police samedi avoir vu Yatin Varma agresser et insulter Florent Jeannot nous a déclaré qu’il maintenait sa déclaration et qu’il n’était pas question pour lui de se désister de cette affaire.
Pour rappel, dans la correspondance adressée à Navin Ramgoolam, jeudi, Mario Jeannot a demandé au Premier ministre de veiller à ce qu’il n’y ait pas d’ingérence dans cette affaire et que justice soit rendue.
Il est aussi à préciser que deux autres personnes affirmant avoir témoigné de l’agression de Florent Jeannot ont expliqué au Mauricien qu’elles ne déposeraient pas à la police par crainte de représailles. L’une d’elle s’est toutefois dite disposée à se présenter en Cour pour raconter ce qu’elle a vu si cela s’avère nécessaire.
De son côté, le ministre Varma a déjà affirmé qu’il n’a jamais agressé Florent Jeannot dont la voiture a heurté la sienne samedi matin.

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