BEACH HAWKERS: La fédération réclame l’annulation du certificat de moralité

La Federation of All Beach Hawkers (FABH), qui regroupe tous marchands de plage travaillant dans le périmètre des hôtels, a tenu sa première conférence hier après-midi au Centre social Marie Reine de la Paix à Port-Louis. Parmi ses demandes aux autorités, figure l’annulation du certificat de moralité pour le renouvellement du permis d’opération.
Le regroupement des associations des marchands de plage en une fédération constitue une nouvelle force pour ceux oeuvrant dans ce domaine. Quelque 150 marchands de plage travaillant dans les périmètres des hôtels ont soutenu, lors d’une réunion hier au Centre social Marie Reine de la Paix à Port-Louis, la création d’une fédération les regroupant. La Federation of All Beach Hawkers entend désormais défendre les conditions d’emploi de ses membres. « Nou pe anvi amelior ek prezerv nou travay », soutient Joomed Aubeeluck, le porte-parole. « Le secteur du tourisme brille grâce aux activités de nos membres », soutient la FABH. Toutefois, le métier n’est de tout repos. Avec les préposés à la sécurité des hôtels qui leur mettent des bâtons dans les roues et d’autres conditions de travail difficiles, soutiennent les marchands de plage, la situation empire chaque jour. Et pour opérer en toute tranquillité, ils doivent être munis d’un permis délivré par la Tourism Authority.
« Chaque année, au mois de juillet, nous devons renouveler notre permis. Cela nous coûte au moins Rs 3 000. Le permis est valable pour une période d’un an », explique M. Aubeeluck. Parmi les documents à fournir pour son obtention, figure le certificat de moralité. « Si nou pena sertifika, nou pena patant. Se bann formalite koumsa ki dekouraz nou », soutiennent les marchands de plage. Ceux présents ont fait part de leurs craintes pour la disparition de leur métier. « Kote Tourism Authority, nonb permi ki pe delivre pe diminie. Pe rod tou ti lay pou pa donn nou permi. Zot pe fer nou aret travay tigit tigit », affirme la FABH. C’est pourquoi les beach hawkers demandent aux autorités compétentes de les rencontrer afin de leur exposer leurs griefs. Des correspondances en ce sens ont été envoyées aux ministères concernés.

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