Éducation— Irrégularités financières alléguées : l’UPSEE et le Provident Fund dénoncés

  • Des signatures des membres sollicitées pour l’ouverture d’une enquête

Un ancien membre de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) a adressé une lettre au Registrar of Association, dénonçant des « magouilles financières » au sein de ce syndicat ainsi qu’au sein du Provident Fund. Il déplore « un abus de pouvoir » de l’ancien secrétaire de l’UPSEE et actuel président du Provident Fund, Munsoo Kurrimbaccus, qui s’est présenté comme candidat mauve dans la circonscription No 13 aux dernières élections générales. « Nous soupçonnons des maldonnes au sein de l’UPSEE ainsi qu’au sein du Provident Fund.

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Plusieurs membres ont constaté que l’ancien secrétaire de l’UPSEE et actuel président du Provident Fund, Munsoo Kurrimbaccus, qui a soumis sa démission pour se présenter comme candidat aux récentes élections générales, aurait réclamé des allocations de transport excessives des deux associations. Le cas m’a été rapporté. »

Cet ancien membre déplore aussi que le Provident Fund ait déboursé une somme de Rs 400 000 pour solliciter les services d’un actuaire qui a pour responsabilité de vérifier la fiabilité du fonds. « Solliciter les services d’un actuaire est une pratique normale et nécessaire parce qu’il faut certainement vérifier la fiabilité du fonds régulièrement. Sauf que dans ce cas, le président du Provident Fund n’a pas jugé nécessaire de lancer un exercice d’appel d’offres alors que le règlement du Provident Fund exige un exercice d’appel d’offres pour toute dépense dépassant la somme de Rs 50 000 », a soutenu la même source.

Par ailleurs, a-t-on appris, le Provident Fund court un risque d’épuisement de fonds car les anciens membres vont à la retraite sans être remplacés par des nouveaux. « Les membres qui partent à la retraite reçoivent leur paiement, puisé du Provident Fund. Normalement, le fonds est rempli à nouveau avec la contribution des nouveaux membres. Mais s’il n’y a pas de nouveaux membres, comment pourrons-nous sauver le fonds ? » déplore le plaignant. Ce dernier est d’avis que la situation est alarmante. D’où l’importance d’écrire au Registrar of Association. « Nous avons déjà écrit une lettre au Registrar of Association dénonçant les magouilles. Mais dans sa réponse, le Registrar of Association nous a fait comprendre qu’il n’a pas le pouvoir d’intervenir et de vérifier les comptes tant qu’un pourcentage des membres de l’UPSEE ne signe une pétition réclamant leur intervention. Malheureusement, nous sommes en pleines vacances scolaires et il est difficile de recueillir les signatures. Alors, nous avons décidé d’attendre la rentrée des classes pour donner suite à cette affaire », a-t-il indiqué.

Sollicité pour une réaction, Munsoo Kurrimbaccus a déclaré qu’il n’a rien à se reprocher. « Les bureaux d’UPSEE et du Provident Fund sont ouverts à tous ceux qui veulent venir vérifier nos comptes. D’ailleurs, nous avons un audit interne pour s’en occuper. Depuis plus de quinze années, l’ancien président du Provident n’a pas jugé nécessaire de solliciter les services d’un actuaire mais dès que je suis devenu président, c’était ma priorité », a précisé Munsoo Kurrimbaccus.

Et d’ajouter que les frais d’actuaire s’élèvent à Rs 275 000 et non Rs 400 000 comme le prétendent certaines personnes. « Ces gens n’ont qu’à se rendre à la police et l’ICAC s’ils ont constaté des magouilles. Je n’ai rien à craindre car je travaille dans la transparence », a-t-il dit.

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