L’escalier – Descente chez un quinquagénaire : Quatre faux policiers utilisent le nom d’un haut gradé de l’ADSU

Un habitant de L’Escalier, âgé de 54 ans, ne sait toujours pas quelles étaient les intentions d’un groupe de personnes ayant débarqué chez lui jeudi dernier en alléguant être des membres de l’ADSU. Dans une déposition à la police de sa localité samedi, le quinquagénaire est revenu sur les circonstances de son « arrestation ». Il avance que vers 17h30, quatre hommes, arrivées à bord d’un 4×4, se sont arrêtés devant sa porte. Mais ils ne sont pas descendus de leur véhicule et devaient interpeller l’épouse du plaignant, qui se trouvait dans la cour. Ils lui ont alors demandé si le quinquagénaire était présent avant de repartir.

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Le lendemain, ils sont revenus. Deux individus, dont l’un en possession de menottes, se sont présentés au quinquagénaire comme étant membres de l’ADSU. Ces « policiers » lui ont alors signifié qu’il était en état d’arrestation pour une affaire de drogue. Le quinquagénaire a tenté de leur faire comprendre qu’il n’avait rien à faire avec ce genre de délit, mais un des individus lui a annoncé que son nom avait été donné la veille par un suspect arrêté dans une affaire de drogue. Ils lui ont ensuite présenté un bout de papier sur lequel figurait le nom d’un haut gradé de l’ADSU ainsi que son numéro de cellulaire. Sauf que le titre d’ASP était écrit à côté du nom du policier, alors qu’il est surintendant de police depuis plusieurs années déjà. En conversant avec son interlocuteur, ce dernier a demandé des informations sur le frère du plaignant, avocat de profession. Puis la personne au téléphone lui a demandé de venir le rencontrer vendredi après-midi au quartier général de l’ADSU pour régler cette affaire.

Le plaignant et son frère sont donc partis aux Casernes centrales, où ils ont demandé à parler au haut gradé en question. Mais le surintendant les a informés qu’il n’avait jamais envoyé d’équipe de police pour l’arrêter. Le quinquagénaire lui a alors présenté le papier sur lequel figurait son nom, mais le policier lui a rétorqué qu’il ne s’agissait pas de son numéro de téléphone. Le plaignant n’écarte pas la possibilité que les suspects cherchaient à lui extorquer de l’argent plus tard. Il dit être en mesure de les identifier.

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