Mauritius Meteorological Services Bill—XLD : « The GM is in the doldrums with no longer any wind »

Le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, qui intervenait hier dans le cadre des débats sur le Mauritius Meteorological Services Bill, a fait part de sa surprise que le Parlement « soit appelé si tôt pour si peu ». L’agenda parlementaire comprenait deux textes de loi, mais seulement un a été pris sur le fond. Il s’est toutefois réjoui que quelques autres séances soient prévues probablement jusqu’au mois prochain, ce qui lui permettra de venir avec des Private Notice Questions (PNQ) alors que les autres parlementaires pourront présenter leurs interpellations tout en anticipant une dissolution du Parlement avant le 13 novembre. Il n’a pas raté de faire allusion au jugement dans l’affaire Roches-Noires en soutenant que « I believe that the government is in the doldrums with no longer any wind ».

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Le leader de l’opposition a profité de l’occasion pour s’étendre sur les effets du changement climatique. Il a rappelé que le climat a déjà enregistré une hausse de température d’un degré et qu’on s’attend à ce qu’il y ait une hausse de 0,5% durant les 20 prochaines années par rapport à la température existante durant la révolution industrielle.

Il a rappelé que lorsqu’il était dans le gouvernement, il avait présidé un comité intergouvernemental sur le changement climatique. Toutefois, après son départ du Parlement, le climat n’a pas siégé. Ce qui lui a permis d’adresser une pique au Premier ministre adjoint Ivan Collendavelloo qui n’a pas poursuivi sur la ligne qu’il avait tracée. Concernant le gaz à effet de serre, il estime que Maurice est un petit pollueur situé à la 50e position sur la liste des pays les plus pollueurs du monde. Les gros pollueurs sont les États-Unis, la Chine, et l’Inde entre autres. Par contre, a-t-il observé, Maurice est le septième pays le plus vulnérable concernant le changement climatique. D’ailleurs, toutes les îles sont extrêmement vulnérables, a-t-il observé.

Il a déploré qu’il ait fallu attendre la fin du mandat du gouvernement pour voir la présentation de ce texte de loi. Lequel texte de loi, a-t-il observé, est comparable à une montagne qui accouche d’une souris. Pour lui, les services météorologiques auraient dû être un corps para-étatique, et non pas un service tombant sous un ministère. Ce qui lui aurait donné plus de latitude pour agir avec promptitude. Il s’est demandé où l’on en était avec le Climate Change Bill dont la rédaction a pris quatre ans et demi.

Xavier-Luc Duval a exprimé son inquiétude dans l’éventualité où un cyclone de l’envergure de Dorian passe sur Maurice. Il a expliqué que les Bahamas, qui ont un PNB per capita trois fois plus élevé que Maurice, ont subi des pertes incalculables « avec des pertes de vies humaines et des dommages estimés à Rs 100 milliards ». Les nuages associés au cyclone étaient porteurs de six fois de plus de pluies que celles qu’on a connues à Maurice lors du “flash flood” de 2013. Selon lui, le seul rapport valable concernant le changement climatique a été préparé par Raj Dayal alors qu’il était ministre de l’Environnement et des Catastrophes naturelles. Depuis, il n’y a eu aucun document de ce genre, a-t-il déclaré. « Or pour un gouvernement, gouverner c’est prévoir », a-t-il rappelé. Et de mettre en exergue qu’alors il était ministre dans le gouvernement travailliste, il avait accordé un montant de Rs 2 milliards pour la construction de drains. Toutefois, à l’arrivée du nouveau gouvernement, il y a eu des enquêtes et la construction de drains a été suspendue. « Or comme c’est toujours le cas, toutes les enquêtes sont terminées sans que des preuves valables soient trouvées. C’est maintenant que les travaux ont commencé ». Selon le leader de l’opposition, seule la moitié des fonds alloués à la NDU a été utilisée.

Le leader de l’opposition a aussi parlé de l’érosion des plages et du manque d’infrastructure pour accueillir les réfugiés. Ceux qui existent ne disposent ni d’une cuisine ni d’une salle de bains. Le nombre de matelas disponibles est nettement insuffisant alors que la nourriture mise à la disposition des réfugiés est nettement insuffisante.

Il a aussi dit que la construction du radar Doppler à Trou-aux-Cerfs « est l’œuvre de l’ancien gouvernement qui avait obtenu un don du Japon ».

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