Montagne-Longue : Un inspecteur de police interpellé pour avoir proféré des menaces de mort

La police de Montagne-Longue a interpellé un Cadet Inspector, âgé de 29 ans et affecté à la Special Mobile Force (SMF), pour avoir proféré des menaces de mort. Trois autres membres de sa famille, deux âgés de 33 ans et l’autre de 35 ans, ont également été interrogés hier par l’équipe du surintendant Gukhool, assisté de l’inspecteur Sunnia.

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Ils ont été relâchés sur parole en attendant leur comparution dans le courant de la journée au tribunal de Pamplemousses, où une accusation provisoire de “menaces” sera logée contre eux.

C’est un policier de 42 ans, affecté dans un poste de police du faubourg de la capitale, qui a porté plainte contre eux avant-hier. Dans sa version, le quadragénaire a déclaré qu’il voyageait à bord d’un van en compagnie de son frère lundi soir quand, arrivé près de sa maison, à Crève-Cœur, il a aperçu une foule devant la maison du Cadet Inspector, qui est aussi son voisin. Le policier avait « un morceau de ferraille » en main tandis que les autres suspects, eux, étaient armés de sabres et de gourdins.

Ils ont alors commencé à injurier le plaignant et son frère, qui sont demeurés dans leur véhicule. Un des suspects leur a ensuite lancé : « Si to kontinye roul sa van-la dan mo direksyon, mo koup twa ek sa sab-la. » Le quadragénaire leur ayant reproché leur comportement, son interlocuteur devait lui répondre : « Yer to ti bat mwa ek azordi to pa pou sape. » Le suspect a été rejoint par le Cadet Inspector et les autres présumés agresseurs. Ces derniers voulaient que les occupants descendent du van s’ils « ne veulent pas mourir ».

À un moment donné, l’inspecteur de police aura pointé la barre de fer en direction de son collègue et lui aurait lancé : « Si to pa desand dan van-la azordi, to pou trouv lamor. Mo pou fer twa dormi dan kaso azordi. » Craignant pour sa sécurité, le plaignant a rebroussé chemin pour chercher de l’aide auprès de ses collègues de Montagne-Longue. Dans sa déposition, il dit craindre que ses voisins puissent mettre leur menace à exécution. L’inspecteur et ses proches ont nié les accusations portées contre eux. L’enquête se poursuit.

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