WIPO : Maurice citée comme exemple dans la protection de la propriété intellectuelle

La Word Intellectual Property Organisation (WIPO) a cité Maurice comme exemple dans la protection de la propriété intellectuelle. Cette organisation des Nations unies et le National Computer Board (NCB) célèbrent la Journée mondiale de la propriété intellectuelle à travers un atelier de travail de deux jours qui a démarré ce matin à La Cannelle, Domaine Les Pailles. L’occasion de favoriser les échanges sur le rôle de la propriété intellectuelle en matière d’innovation et de créativité.
La créativité et la prochaine génération ont un lien étroit car la seconde sera chargée d’imaginer et de développer les prochaines technologies, créations, musiques, entre autres. Dans 20 ans, voire moins, les voitures se conduiront probablement toutes seules, le cerveau interagira de manière plus directe avec les ordinateurs, jusqu’à pouvoir les contrôler efficacement… C’est dans cet état d’esprit que la WIPO a  retenu le thème « Créativité – la prochaine génération » pour la Journée mondiale de la propriété intellectuelle.
Selon la définition de l’organisation, le terme “propriété intellectuelle” désigne les créations de l’esprit, à savoir les inventions, les oeuvres littéraires et artistiques et les symboles, noms, images et dessins et modèles utilisés dans le commerce. Il est impératif, selon la WIPO qui compte 185 pays membres, de veiller à protection de la propriété intellectuelle en vue de protéger les oeuvres de ceux qui seront derrière la technologie novatrice du futur et qui, aujourd’hui, sont encore qu’au stade embryonnaire dans l’esprit d’un jeune ingénieur, ou du prochain phénomène électronique qui modifiera encore notre façon de communiquer et de veiller comment ils parviendront à commercialiser leurs créations dans un monde où les règles du jeu changent presque chaque jour.
Paolo Lanteri, Programme Officer à la WIPO basée à Genève, a salué ce matin les efforts de Maurice en faveur de la protection de la propriété intellectuelle. Celle-ci, dit-il, ne se limite pas qu’aux lois, mais s’étend à des efforts conjugués et plusieurs initiatives comme des specialised IP tribunals. « Maurice est un exemple d’engagement pour la protection de la propriété intellectuelle », précise-il.
Élaborant sur la raison d’être de cette journée mondiale, celle-ci, explique Paolo Lanteri, a pour but de favoriser les échanges sur le rôle de la propriété intellectuelle en matière d’innovation et de créativité. Selon Paolo Lanteri, il est nécessaire d’impliquer la nouvelle génération dans le débat autour de la propriété intellectuelle. Les raisons sont les suivantes : d’abord pour faciliter la dissémination du savoir, d’encourager l’investissement dans la recherche et le développement, contribuer à réduire la fracture numérique, et encourager les arts et la culture.
Les Droits de la propriété intellectuelle (DPI) sont une question d’intérêt national qui concerne non seulement les Tic, mais aussi le secteur médical, arts, entre autres, a fait comprendre Tassarajen Pillay Chedumbrum, ministre des Technologies de l’Information et de la Communication, qui intervenait à la cérémonie d’ouverture de cet atelier de travail ce matin. Il a élaboré sur les lois existant pour protéger les oeuvres des créateurs et des instances comme les ministères, la police, la MASA, entre autres pour veiller à la protection des droits.
Le gouvernement veut en effet donner le signal fort aux investisseurs quant à son sérieux pour la protection de la propriété intellectuelle, explique le Chairman du NCB, Suraj Ramgolam. « Maurice doit être au diapason des règlements internationaux en ce qui concerne la P.I, surtout si nous voulons move up the value chain avec le secteur du software development », affirme-t-il.
Dan Faugoo, directeur exécutif du NCB, a pour sa part soutenu que le piratage, le transfère illégal de fichiers, entre autres constituent la menace principale de l’industrie de l’informatique. Ce qui ne favorise pas, dit-il, la création de l’emploi et encourage les pertes de revenue en taxe pour l’économie.
Il existe encore, selon le directeur exécutif de NCB, des personnes et des compagnies qui ne sont pas conscientes du danger de logiciels illégaux ou ne savent comment les détecter, ce qui comporte de sérieux risques pour leurs organisations. Et de souligner les initiatives du NCB pour sensibiliser tous les acteurs sur la question.

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