WORLD DAY FOR DECENT WORK: Conférence et marche pacifique prévues ce vendredi

La Journée mondiale du travail décent, initiée par l’International Trade Union Confederation (ITUC), basée à Bruxelles, sera observée vendredi. À travers le monde, les confédérations syndicales organiseront ainsi de nombreuses activités. À Maurice, le Conseil des Syndicats tiendra une conférence et une marche pacifique dans les rues de la capitale.
Les travailleurs et la classe syndicale seront à l’honneur ce vendredi avec la World Day for Decent Work. À 10 h, le Rabita Hall, à Port-Louis, accueillera une conférence du Conseil des Syndicats, où l’actualité du monde du travail sera passée en revue. Des échanges y sont prévus sur les lois du travail et la politique de dialogue social. Il sera aussi question du Decent Work Country Program, un document dont la signature par le représentant des confédérations syndicales, le gouvernement et la Mauritius Employers Federation prend du retard. La conférence sera suivie d’une marche dans les rues de Port-Louis à la mi-journée.
À l’occasion de cette journée internationale, Toolsyraj Benydin, président du Conseil des Syndicats, présente toute une série de revendications. « Dans de nombreux pays, dont Maurice, les travailleurs évoluent dans des conditions assez difficiles et les accidents de travail sont en hausse. Il faut réclamer de meilleures conditions de travail », explique-t-il.
Toolsyraj Benydin réclame un meilleur environnement du travail avec plus de sécurité et des amendements pour que le dimanche ne soit plus un « normal working day ». Concernant les heures de travail, il observe que « nous avons beaucoup de pression et de stress. Depuis longtemps nous avons la semaine de 40 heures. Nous pensons qu’il faut peut-être demander une semaine de travail de 35 heures pour que nous puissions avoir plus de temps pour la famille et une vie sociale ».
Toolsyraj Benydin réitère aussi sa demande pour une politique nationale d’un salaire minimal de Rs 12 000. En ce qui concerne les jeunes travailleurs, il estime qu’« ils ne doivent pas être exposés aux formes de précarité du travail. Il faut créer des emplois durables et rémunérateurs, permettant de mener une vie décente ».
Au chapitre des recrutements, Toolsyraj Benydin réclame une transparence accrue et plus de démocratisation. « Le recrutement doit être fondé sur les principes de méritocratie, compétence et professionnalisme ». Le syndicaliste réclame une réforme profonde de la Public Service Commission et la mise sur pied d’une Parastatal Bodies Commission.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -