À Mangalkhan, où le MMM organisait lundi une réunion nocturne, Paul Bérenger a accusé Alan Ganoo, Steven Obeegadoo et Kavi Ramano d’avoir été parmi ceux ayant exercé « de fortes pressions » en vue d’une alliance avec le PTr en 2014. Le leader du MMM a observé qu’à un certain moment, il avait hésité et avait envisagé une rupture des négociations avec Navin Ramgoolam, mais que ce sont ces derniers qui ont « tout fait pour qu’une alliance soit conclue ». Il a qualifié les trois anciens membres du MMM de « traîtres ».
Quant à Françoise Labelle, candidate de l’Alliance Morisien dans la circonscription No 13 (Floréal/Vacoas), Paul Bérenger l’a qualifiée de « honte » après tout ce qu’elle a dit contre le MSM et qu’elle se retrouve aujourd’hui sous le patronage de Showkutally Soodhun, principal Campaign Manager de cette alliance.
Présentant les candidats du MMM, il a expliqué que Ajay Guness sera le seul Premier ministre adjoint d’un éventuel gouvernement MMM comme le prévoit la Constitution. Il sera appelé donc à remplacer le Premier ministre en son absence. « Si le destin veut qu’il soit Premier ministre demain, il le sera », a-t-il dit. Il a présenté Dhanraj Boodhoo, qui vient d’une famille modeste et qui a travaillé dur pour être lauréat, comme un homme d’affaires droit et honnête. « Il aura un rôle important dans l’équipe économique d’un gouvernement MMM », a-t-il affirmé.
Présentant Joanna Bérenger, il a affirmé n’avoir pas levé le petit doigt pour faciliter son entrée en politique et que « c’est la régionale de la circonscription qui l’a choisie pour être candidate en raison de sa sincérité et sa capacité ». Elle ne travaille pas uniquement dans la circonscription, mais fait également un gros travail au niveau de MMM TV, etc., a-t-il dit. Il a demandé aux militants de lui accorder leur bénédiction et leur protection. « Ce n’est pas facile de mener campagne lors qu’on a un bébé de plusieurs mois dans son ventre », a-t-il dit en expliquant que tout ce qu’il lui a dit est de « faire attention ».
Paul Bérenger a aussi commenté les candidatures des autres, estimant que Nando Bodha « parle trop » alors qu’il a eu toutes les peines du monde pour refaire la route Verdun. « C’est un garçon intelligent et nous savons ce qu’il dit de Pravind Jugnauth mais il ne peut rien faire », a-t-il fait comprendre. Il a rappelé que Pravind Jugnauth a occupé le poste de Premier ministre « en passant par l’imposte sur les épaules d’Anerood Jugnauth ». Pour ce qui est de Navin Ramgoolam, Paul Bérenger a observé que si certains au MMM souhaitent qu’il soit élu, il connaît beaucoup au Parti travailliste qui souhaitent qu’il ne le soit pas.