Opération lakwizinn du PMO : SBM Tower traverse une zone de turbulence

Le Bleu-Eyed Boy Anoop Nilamber « fizib sote » en tant que CEO de la State Bank mais casé en tant que CIO du groupe avec les mêmes conditions Sanjaiye Rawoteea, Head of Consumer Banking de la SBM et surtout le Personal Banker des Tops Chefs de Lakwizinn du PMO propulsé OIC

La SBM Tower se retrouve en pleine turbulence en ce début d’année. Outre le coup de semonce, sous forme d’interdiction administrée par la Reserve Bank of India, la Banque Centrale en Inde, la State Bank of Mauritius perd son Chief Executive Officer (CEO) en la personne du Bkue-Eyed Boy de Lakwizinn du Prime Minister’s Office, Anoop Nilamber.

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Ainsi, Sanjaiye Rawoteea, Head of Consumer Banking de la SBM et surtout le Personal Banker des Tops Chefs de Lakwizinn du PMO a été propulsé en tant qu’Officer in Charge. Des sources bien informées avancent que ce départ du CEO ne s’opère pas dans un contexte isolé. En effet, en décembre, deux Heads of Department ont vidé les lieux et en début d’année, trois membres du conseil d’administration ont pris leur distance des affaires de la Banque d’Etat. Et cela, pour des raisons pas encore explicitées.

Ainsi, des recoupements d’informations effectués par Le Mauricien de sources concordantes au sein de la banque indiquent qu’Anoop Nilamber n’est plus le CEO de la State Bank of Mauritius depuis hier et cela sur les instructions de Lakwizinn du Prime Minister’s Office (PMO). Toutefois, celui, qui avait été on Personal Official Despatch à la Mauritius Duty Free Paradise Ltd et à la MauBank, sera toujours professionnellement Connected à la SBM.

C’est ce qu’on concédait hier au niveau de la SBM Tower avec le principal concerné attendant désormais que les procédures soient bouclées pour sa nouvelle affectation, soit en tant que nouveau Chief Investment Officer (CIO) de la SBM Holdings. Cette décision s’est imposée après une accumulation de controverses dont la dernière en date porte sur un emprunt conséquent, dont a bénéficié un proche parent pour assurer le financement d’un important complexe commercial dans les Plaines-Wilhems.

Mais visiblement, fort de ses contacts en haut lieu à l’Hôtel du Gouvernement ou encore pour ses « bons et loyaux services », le nominé politique a été « casé » en quatrième vitesse au sein du groupe bancaire de l’État. Dans la conjoncture, Lakwizinn du PMO opte pour l’installation d’un nouveau CEO à la tête de la State Bank of Mauritius. En dépit de la performance de la banque d’Etat avec des profits de Rs 3,5 milliards, à décembre de l’année dernière, l’on affirme que sa gestion des affaires aurait été sévèrement critiquée au Bureau du Premier ministre.

Quelques mois de cela, soit en septembre dernier, de multiples « maldonnes » avaient été identifiées lors de l’On-Site Examination d’AML/CFT menée par la Bank of Mauritius (BoM) en ce qui concerne un échantillon de facilités de crédit garanties par gage sur des dépôts placés auprès de SBM Bank (Kenya) Ltd. Anoop Nilamber avait été sommé de s’expliquer après la confirmation que plusieurs Top Guns de cette banque étaient en situation de conflits d’intérêt dans la mise en place de cette structure financière spécifique.

Mais dans l’intervalle, Lakwizinn s’est retrouvé avec des critiques sévères émises à l’encontre du protégé Nilamber dans sa gestion de la banque, dont ces facilités bancaires controversables à un de ses proches. Cet emprunt, selon des recoupements, aurait été la goutte d’eau qui fait déborder le vase, selon certains. Les modalités de cet emprunt de plusieurs millions qui est dernièrement remonté à la surface et la rapidité avec laquelle celui-ci a été accordé auraient fait sourciller plus d’un. Les langues, qui se délient sur ce secret de polichinelle, affirment que le principal concerne aurait pu se retrouver en eaux troubles avec ce dossier.

Si la décision a été prise au PMO pour éjecter Anoop Nilamber de son poste de CEO, il a été, illico-presto, casé à la SBM Holdings et assumera le poste de Chief Investment Officer à partir de la semaine prochaine au sein du groupe bancaire. Des milieux informés à la SBM Tower confirment qu’en termes de traitement salarial, Anoop Nilamber n’aura aucun souci puisque les salaires et conditions de service seront les mêmes que pour le poste de CEO.

De son côté, l’entourage d’Anoop Nilamber avance que ce transfert est intervenu après des consultations en interne au niveau du SBM Group et qu’une nouvelle opportunité lui a été offerte au niveau du secteur Non-Banking, soit pour la supervision des investissements et pour une réorganisation sur le plan international. Pour certains au sein de la banque, il s’agirait d’une nouvelle mission qui a été confiée à ce proche du pouvoir à travers cette nouvelle formule trouvée pour éviter qu’il ne soit jeté sur le pavé.

SBM Bank (India) – Liberalised Remittance Scheme : Des transferts de fonds vers des High Risk Jurisdictions

Les dernières informations qui transpirent au sujet de la sommation essuyée par la SBM (India) aux mains de la Reserve Bank of India tendent à indiquer qu’il s’agirait d’un Flag des autorités indiennes au sujet des transferts de fonds sous le Liberalised Remittance Scheme (LRS) opérés à partir de la filiale du SBM Group.

Au sein du groupe bancaire on explique que la RBI aurait exprimé de sérieuses réserves sur la manière dont la SBM (India) gérait ce régime financier avec des Growing Concerns en termes de Forex. La Banque Centrale de la Grande péninsule aurait reproché à la SBM (India) des manquements sur le plan de KYC (Know Your Customer) des clients notamment sous le couvert du marché du Fintech. Les bénéficiaires de ces transferts de fonds de l’Inde sont dans des High Risk Jurisdictions.

À travers un communique émis hier par la SBM Holdings Ltd, le groupe bancaire explique que SBM (India) est pleinement engagée avec la RBI pour répondre à toute préoccupation concernant le LRS. On soutient qu’au fil des années, la banque a attiré un nombre croissant de résidents indiens intéressés par les transactions internationales sous le LRS et que des discussions sont en cours avec la RBI.

SBM (India) estime qu’elle est conforme aux lois notamment la Banking Regulations Act et la Foreign Exchange Management Act. Au niveau de la Banque de Maurice, on indique que la SBM (India) étant une Wholly Owned Subsidiary est hors de sa juridiction pour toute observation en ce qui concerne le LRS.

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