PTR – IBA Act : Boolell accuse le GM de pratiquer « une censure indirecte »

Arvin Boolell, un des porte-parole du Ptr, a qualifié de « censure indirecte » les nouveaux règlements promulgués sous l’IBA Act par le gouvernement. Sa déclaration intervient après que le leader du parti, Navin Ramgoolam, se soit interrogé sur la constitutionnalité de la démarche du gouvernement.

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Le problème consiste à savoir comment, en l’absence d’un représentant dans le cadre d’une émission politique, l’animateur peut s’assurer que le point de vue de la personne absente soit exprimé. D’où la déclaration d’Arvin Boolell à l’effet que cette démarche est une censure déguisée et constitue une violation de la liberté d’expression et d’opinion.
« Ce n’est pas la première fois que le gouvernement MSM tente de violer la liberté d’expression », dira-t-il en rappelant de sinistre mémoire l’introduction de la Newpapers and Periodicals Act 1984. Des journalistes et rédacteurs en chef d’alors s’étaient sentis obligés d’organiser un sit-in devant l’Hôtel du Gouvernement. Des personnalités comme le cardinal Margéot et le père Henri Souchon avaient également exprimé leur solidarité avec la presse.

De fait, il a demandé aux journalistes de continuer à opérer « sans frayeur » contre les préjudices portés à leur métier, et de « ne pas devenir des laquais du gouvernement ». Il a par ailleurs estimé que 2023 sera l’année de tous les défis.
Commentant la décision de faire de Maurice un hub pour le Renminbi, Arvin Boolell a demandé que ce dossier soit traité « avec prudence, afin d’empêcher toute tentative de blanchiment d’argent ».

Au sujet des Chagos, il est d’avis que Maurice devrait travailler « dans le sens de l’obtention d’une compensation raisonnable ».

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