RAJEN SEETOHUL (Managing Director) : « Nous sommes une véritable one stop-shop »

« La MHC s’impose comme un leader dans le marché des logements sociaux que ce soit en tant que financier ou constructeur de ces logements. C’est une véritable one stop-shop », affirme Rajen Seetohul, le Managing director à la tête de l’institution depuis huit ans.
La MHC, estime Rajen Seetohul, s’apparente à une « Building Society », offrant toute une panoplie de produits et services allant des prêts-logement (pour construire à la base ou pour compléter les travaux d’un bâtiment résidentiel) à une couverture d’assurance en passant par les services d’architecte et de gestion de projets de logements sociaux… « Nous sommes optimistes que la fondation, qui a été créée grâce à nos investissements dans l’infrastructure technologique, le marketing, le développement de nos ressources humaines et la progression de notre portefeuille de clients, nous place dans une position pour exploiter davantage les opportunités qui se présenteront à l’avenir dans le secteur du logement tout en nous permettant de relever les défis de l’heure », observe Rajen Seetohul. Il se réjouit personnellement des progrès enregistrés par la compagnie depuis qu’il est en poste, notant une croissance moyenne annuelle de l’ordre 17 % des bénéfices au cours des huit dernières années.
La MHC, fait-on remarquer dans les milieux de la direction, est bien structurée et ses réalisations sont à relever considérant la forte concurrence en provenance des banques, des sociétés d’assurance et d’autres institutions financières non-bancaires. « Le client recherche non seulement un taux d’intérêt des plus attrayants pour un prêt-logement mais surtout un service de haute qualité de la part du prestataire. Sur ce plan, la MHC peut s’enorgueillir de l’image qu’elle donne au grand public, elle qui a été certifiée ISO 9001-2008. La MHC se distingue au niveau de la qualité de ses services. Nous avons introduit une norme applicable à l’ensemble de la clientèle : que toute réponse à une demande de financement doit parvenir au client potentiel dans un délai de trois semaines. À condition, bien sûr, que tous ses documents soient en règle », explique Rajen Seetohul.
Le Managing Director de la MHC observe que le profil des clients de la compagnie a changé au fil des années. Les professionnels, selon lui, se tournent de plus en plus vers la MHC. La qualité des services de la compagnie, poursuit Rajen Seetohul, joue probablement un rôle important dans le choix des professionnels. Cependant, il relève que les clients traditionnels, les personnes à revenus moins élevés ainsi que celles travaillant pour leur compte personnel, sont toujours soutenus. Dans les milieux de la MHC, on se réjouit de l’obtention du Mauritius Business Excellence Award 2012, une récompense qui fait de la MHC la première institution financière à se démarquer pour la qualité de l’ensemble de ses prestations.
« C’est un signe de maturité, d’engagement envers la société. Je dois ici rendre hommage au conseil d’administration et aux 200 employés de la compagnie », commente le Managing Director.
La MHC était récemment l’hôte de la 29e conférence annuelle de l’African Union for Housing Finance, une plateforme permettant aux décideurs et acteurs de l’industrie de financement des logements en Afrique de se pencher sur les défis à relever pour assurer la croissance de ce secteur au niveau continental.
Les participants ont noté que les besoins de financement augmentent rapidement, notamment avec l’urbanisation. « These new urban residents all need housing, as economies and incomes grow, there is a real business proposition in responding to this demand », indique le rapport de conférence. L’investissement, cependant, est limité, ne représentant que 9,6 % des capitaux investis dans les projets infrastructurels. Les participants ont proposé des pistes d’intervention aux gouvernements, secteurs privés et institutions financières de développement. Les domaines d’intervention concernent les dispositions légales, en particulier les droits de propriétés, l’aménagement des terrains, les partenariats secteur public- secteur privé, des coûts de construction abordables et l’innovation financière.
« Il y a une grande demande de logements en Afrique. Le logement social est une activité économique rentable. C’est un secteur qui stimulera la croissance future de l’Afrique », estime Rajen Seetohul.

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