A Rodrigues samedi soir : des artistes mauriciens agressés lors d’un concert

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Un groupe d’artistes mauriciens aurait subi une agression lors d’un concert qui s’est déroulé dans une boîte de nuit durant le week-end à Rodrigues. Les informations recueillies par la police indiquent que ce serait un banal échange verbal entre deux groupes d’artistes rivaux sur les réseaux sociaux qui seraient derrière cet incident.

Ainsi, des fans en colère ont profité de la présence d’un des deux groupes à Rodrigues pour leur faire part de leur colère. D’ailleurs, ces chanteurs sont retournés à Maurice rapidement sur un vol dans la journée de dimanche. Ils n’ont pas souhaité porter plainte à la police, mais les policiers à Rodrigues comptent quand même tirer au clair cet incident.
Ce concert était organisé par une compagnie événementielle dans la discothèque d’un hôtel où étaient présents des agents de sécurité. Dans un premier temps, tout s’est déroulé sans problème. Sauf que quelques fans d’un groupe rival étaient aussi présents. Ils ont fait part de leur mécontentement concernant une vidéo du clash sur Tik Tok. Des injures ont commencé à pleuvoir contre les chanteurs.

L’un d’eux a alors quitté la scène pour demander des explications à quelques personnes dans la foule qui ne cessaient de se moquer d’eux. La situation a conu une détérioration quand les autres artistes ont tenté d’aider leur ami. Ainsi, les chanteurs ont été agressés et l’un d’eux, habitant Beau-Bassin, a même saigné de la tête.
Des agents de sécurité ont tenté de ramener le calme alors que des projectiles comme des bouteilles étaient lancés vers les Mauriciens. La prestation de ce groupe a dû être écourtée pour des raisons de sécurité.

Cette nouvelle s’est répandue très vite à Rodrigues car ce genre d’incident est très rare. La police sur place compte prendre certaines dispositions lors des prochains concerts. Elle demande au public de ne pas être influencé par des joutes entre artistes sur les réseaux sociaux. « Azordi zot pe lager lor rezo sosio, demin ou kapav trouv zot ansam sa bann la. Piblik bizin pa rant dan zot klash verbal », a fait comprendre la police. Les Casernes centrales ont demandé un Brief sur le déroulement de cet incident.

 

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