THÉÂTRE : En lice pour passer la rampe…

Le festival Passe-Portes montrera au moins six façons inédites de franchir le seuil d’une porte cette année, avec les pièces de théâtre en gestation, des maquettes de 45 minutes, qui seront présentées du 27 mai au 1er juin. Parmi elles, deux pièces mauriciennes et une réunionnaise vont concourir pour le prix Passe-Portes ou en ce qui concerne les comédiens, pour le prix d’interprétation décerné par la Fondation Bernard Giraudeau. Outre Sweet sour suite, cette pièce mauricienne écrite à plusieurs mains avec le collectif français Les possédés, la surprise est venue de Maeva Veerapen qui proposera ainsi sa première mise en scène à Maurice avec la pièce de Bernard Werber Nos amis les humains. La compagnie réunionnaise Rouz Bacoli prépare un texte de la canadienne Nancy Huston, tandis que Pourquoi mes frères et moi on est parti sera interprétée et mise en scène par le Chant des Rives…
Catherine Swagemaker et François Moravic, les initiateurs de la version mauricienne du festival d’arts dramatiques Passe-Portes, attendent de savoir quelles maquettes suisse et belge vont remporter des prix dans leur propre pays pour savoir qui sera du voyage, du 27 mai au 1er juin pour participer aux soirées qui animeront le centre de conférence de Grand-Baie pendant six jours. En passant d’une île atlantique et charentaise à une île tropicale et africaine, Passe-Portes va lors de sa première édition mauricienne garder son empreinte française et francophone, mais en se colorant tout de même de quelque accent créole, au moins sur le plan musical, puisqu’Éric Triton et les Tritonik sont inscrits au programme musical, aux côtés de Riké (Au gré du vent, Tout le bonheur du monde…), Art Mengo et le jeune ténor Amaury Vassili. Côté théâtre, nous découvrirons dans des soirées également couplées avec la présentation des maquettes de spectacle, des pièces intégrales telles que le Faust d’après Goethe, présenté par d’Élie Triffault, lauréat du prix Passe-Portes 2013 puis Une vie sur mesure de Cédric Chapuis et Le Premier d’Israël Horovitz (dont une version cinématographique existe aussi).
Pièce en français comme son titre ne l’indique pas, Sweet sour suite va aussi apporter un cachet mauricien au festival parce que cette pièce raconte une histoire bien de chez nous de retrouvailles grinçantes entre d’anciens camarades de collège. Nikola Raghoonauth qui y joue aux côtés de Vinaya Sungkur et Déborah Jubeau, nous précise que l’unique représentation qui avait été donnée début décembre au théâtre Serge Constantin est actuellement retravaillée, toujours sous le regard aguerri d’un membre du collectif français Les Possédés.

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