« Mektoub, my love »

Ses films sont toujours très attendus et la sortie de Mektoub my Love n’a pas dérogé à la

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MARIE DE COMARMOND

règle. Un public nombreux s’est bousculé dans les salles parisiennes le mois dernier et les critiques ont pratiquement toutes reconnu que, une fois de plus, Abdellatif Kechiche nous gratifiait d’un film qui ferait date.

Ce cinéaste, réalisateur et scénariste, Franco-tunisien, né à Tunis dans les années 60, a réalisé 6 films entre l’année 2000, « La faute à Voltaire » et maintenant. Tous ont en commun d’avoir été abondamment récompensés.

Sorti en 2004, L’Esquive, le titre provenant d’une réplique d’Arlequin dans la pièce de Marivaux Le jeu de l’amour et du hasard, a démarré les hostilités avec le César du meilleur film, César du meilleur réalisateur, César du meilleur scénario et César du meilleur espoir féminin pour Sara Forestier.

Ont suivi La graine et le mulet, en 2007 et le sulfureux La vie d’Adele, en 2013. Là aussi avalanche de récompenses, Palme d’or pour La vie d’Adele, César du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur scénario original pour La graine et le mulet. Et César du meilleur espoir féminin pour les actrices des deux films, Hafsia Herzi pour La graine et le mulet et Adèle Exarchopoulos pour La vie d’Adele.

La Venus noire, sorti en 2010, est moins connu du grand public. Ce film raconte l’histoire triste et véridique de Saartjie Baartman, la Vénus hottentote originaire du Cap en Afrique du Sud, qui par sa morphologie atypique faisait l’objet de convoitise auprès d’hommes sans scrupules qui l’exhibaient, moyennant finances, dans les foires.

Mektoub, my love est une fresque de la société, thème cher au réalisateur. Filmé à Sète dans le Sud de la France, on est séduit par la beauté de l’image, les prises de vue, les jeux de lumière.

« Amin (Shain Bamedine), ex-étudiant en médecine à Paris, revient pour l’été à Sète, auprès des siens, une famille de restaurateurs d’origine tunisienne. Autour de lui, les corps des autres, son cousin Tony, dragueur invétéré, son amie Ophélie, mais aussi Céline et Charlotte, deux touristes en goguette, s’échauffent au soleil et se tournent autour dans un bouillonnement de sensualité. » (le Monde 20/3/18)

« Autour d’un trio amical et amoureux, Abdellatif Kechiche filme somptueusement la plage, le soleil et les corps …. » (Libération 20/3/18).

« L’éveil des sens et la volupté des corps » (Le Figaro 21/3/18).

En souhaitant que le film passe sur les écrans mauriciens bientôt.

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