MESSAGE DE NOËL : « Il n’y a pas de plus grand cadeau que de donner de son temps »

L’évêque de Port-Louis dans son message de Noël souligne l’importance des petits gestes d’attention envers les autres dans la vie quotidienne. Mgr Maurice Piat suggère ainsi aux Mauriciens d’inclure dans leur liste de cadeaux un temps de visite à ceux qui sont seuls ou qui vivent des moments difficiles.
Mgr Piat constate que les Mauriciens prennent beaucoup de temps à faire les magasins pour trouver le cadeau qui ferait plaisir à leurs proches. « Il se peut que le plus grand cadeau qu’un parent pourrait faire à son enfant, un conjoint à son conjoint, un ami à son ami, n’importe lequel d’entre nous à un malade, à un immigré, à une personne âgée ou isolée, à une famille en difficulté, serait de lui faire le cadeau d’un peu de notre temps, de notre écoute, de notre attention, de notre encouragement. Sans en être conscient peut-être, ce temps gratuit que nous lui offrons, pourrait apporter dans sa vie un petit reflet de cette présence de Dieu qui peut transformer nos vies ».
Mgr Piat parle aussi des caractéristiques de la vie familiale dans laquelle Jésus a vécu avec ses parents Marie et Joseph, de sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Une vie paisible et empreinte de simplicité et marquée aussi par son lot de problème. Selon l’évêque de Port Louis, les problèmes auxquels les familles mauriciennes font face aujourd’hui ne sont pas différents de ceux rencontrés par la famille de Jésus. « C’est dans une famille unie, paisible qu’il naît. Mais sa famille a été exposée, comme tant d’autres, à l’indifférence. Quand elle avait besoin d’aide, les gérants de l’auberge chez qui ses parents avaient frappé lui ont fermé la porte au nez. Comme tant d’autres, sa famille est restée vulnérable devant la persécution arbitraire des grands de ce monde et a dû fuir au péril de sa vie sur les chemins de l’émigration forcée. À Nazareth, Jésus a connu comme beaucoup d’enfants, la joie d’être protégé et aimé par ses parents ; il a connu aussi la joie d’apprendre un métier aux côtés de son père. Mais dans le village, au sein de la grande famille élargie, il a aussi connu des incompréhensions, des jalousies et même un certain rejet au moment où il décide de partir pour commencer sa mission publique ».
Mgr Piat ajoute que la façon dont Jésus s’est fait proche de sa famille et des gens de son village, en « partageant leur vie, en se réjouissant avec eux, et souffrant avec eux » révèle tout simplement la façon humble et discrète dont Dieu lui-même, dans sa miséricorde, se fait proche de chaque famille aujourd’hui.

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