Les Police Headquarters ont informé un inspecteur de police cette semaine qu’il ne sera plus attaché comme VIPSU du Speaker de l’Assemblée nationale, Sooroojdev Phokeer, et ce, à la suite d’une plainte logée contre lui par un sergent de police après un incident survenu le week-end dernier à Jerningham, Curepipe. L’officier est désormais affecté à la Special Support Unit (SSU), alors qu’une enquête criminelle pour le délit de Molesting Police Officer a été initiée contre lui.
Le policier risque gros dans cette affaire, car il a été nommé inspecteur dans le sillage du dernier exercice de promotion de cette année, mais est On Probation pour une durée de six mois. Ce n’est qu’après cette période qu’il devait être confirmé au rang d’inspecteur de police. Au niveau des Police Headquarters, aucune raison n’a été donnée sur la raison de son transfert. L’inspecteur de police doit encore donner sa version au sujet des graves allégations, dont il fait l’objet.
Toute cette affaire a pour toile de fond quatre contraventions dressées contre le fils (23 ans) de cet inspecteur de police le week-end dernier. Un constable avait constaté que le volume de la musique jouée dans la voiture était anormalement élevé, et avait interpellé le chauffeur pour le verbaliser pour pollution sonore. D’autres manquements avaient été constatés au niveau du véhicule, notamment le fait que celui-ci avait des vitres teintées et aussi une lampe ne fonctionnait pas.
Lorsque le policier a informé le jeune homme des faits reprochés, ce dernier se serait montré arrogant, lançant : « Mo papa inspekter dan VIPSU, li pou tir kontravansyon-la. Zot kapav perdi zot plas azordi ! » Un sergent a ensuite tenté de raisonner le jeune homme, mais le chauffeur, mentionnant les noms des deux officiers, aurait rétorqué : « Zot pou pay sa bien ser ! »
Quelques minutes plus tard, l’ex-inspecteur de la VIPSU est arrivé. Après avoir décliné son identité, il a fait ressortir que c’est son fils qui se trouvait dans la voiture. Le sergent lui a ensuite expliqué les infractions que le jeune homme avait commises. Ce à quoi l’inspecteur aurait répondu sur un ton autoritaire : « Be lerla ? Kapav tir sa g*-la. Gaspiyaz to enn serzan, to pa pe kapav tir mo garson so kontravansyon. Konstab B. ek serzan S., bann mari kisa. » Il a ajouté : « To kone kot mo travay ? Mo dan VIPSU mwa, zot pou kone ar mwa. Atann zot transfer ziska tanto ! » Le sergent aurait essayé de lui parler, mais l’inspecteur s’en est rapidement allé. De loin, il aurait lancé : « Dir sa de g* B. ek S.-la ki zot transfer inn pare ! »
Le sergent s’est senti humilié par l’incident, qui s’est déroulé en public. Ayant été promu sergent dernièrement, il affirme qu’il ne faisait que son travail. Finalement, les deux officiers sont toujours en poste à la Central Division. Quant à l’inspecteur, il porte désormais l’uniforme de la SSU, loin de l’hémicycle de l’Assemblée nationale.