Santé : Indices que vous souffrez d’un déficit glycémique

On se méfie tous à tort des glucides. Ils sont pourtant essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Voici les signes avant-coureurs d’hypoglycémie.

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Les glucides ont certes mauvaise réputation, mais ils incluent en fait certains des aliments les plus santé. Ils nourrissent votre corps, vous donnent de l’énergie et peuvent vous aider à perdre ou à prendre du poids. Tous les glucides ne sont pas égaux par contre. Les glucides simples comme la farine raffinée et les sucres – boissons sucrées, craquelins, pain blanc raffiné, sucreries et certaines sortes de pâtes – peuvent faire monter votre taux de sucre sanguin et accroître l’inflammation tout en vous faisant gagner quelques kilos. Les glucides complexes, comme ceux qu’on trouve dans les grains entiers, les légumes, les fruits et les haricots, fournissent quant à eux des fibres et sont essentiels pour être en parfaite santé.

Avoir mauvaise haleine

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Lorsque vous êtes constamment en déficit de glucides, votre organisme brûle du gras et des protéines pour aller chercher de l’énergie à la place des glucides, sa source préférée d’énergie. Ce processus, appelé cétose, peut avoir un effet secondaire : la mauvaise haleine. Sa cause ? Les corps cétoniques excrétés dans votre salive dégagent une odeur. « Vous devez faire sortir votre organisme de cet état de cétose si vous voulez venir à bout de la mauvaise haleine, explique Amy Gorin, une diététiste-nutritionniste propriétaire de Amy Gorin Nutrition à New York. Consommer continuellement moins de 50 grammes de glucides par jour gardera généralement votre organisme en état de cétose. Augmentez donc votre apport en glucides en mangeant plus de fruits, de légumes et de grains entiers. » Vous voudrez aussi boire beaucoup d’eau. « Ça aide contre la mauvaise haleine et ça facilite la digestion », confirme Phyl London, instructrice principale se spécialisant dans les Pilates et l’entraînement de groupe qui a créé Bodiphy, un programme combinant, entre autres, les Pilates, des exercices de musculation et à la barre. Phyl London suggère également de manger des pommes : « elles contiennent des niveaux élevés de phénols qui désodorisent littéralement. »

Être de mauvaise humeur

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Ceux qui consomment peu de glucides sont souvent de mauvaise humeur. Les glucides jouent un rôle dans la production de sérotonine, une substance chimique produite par le cerveau qui procure une sensation de bien-être. De plus, en l’absence de glucose en quantité suffisante, les fonctions cérébrales de base sont affectées, ce qui peut entraîner de l’irritabilité et de la frustration. Réduire votre consommation de glucides peut vous rendre vraiment grincheux étant donné que vous n’ingérez pas assez de calories et que votre taux de sucre sanguin est bas.
« Les glucides sont les rois du bien-être, déclare Bonnie Taub-Dix, une nutritionniste de New York qui a créé BetterThanDieting.com et écrit Read It Before You Eat It – Taking You from Label to Table. Ils augmentent les niveaux de sérotonine pour vous apaiser. » Aussi, vous ne vous tournez pas vers des aliments réconfortants comme le macaroni au fromage lorsque vous êtes de mauvaise humeur. « C’est particulièrement vrai pendant les premières semaines d’un régime faible en glucides », déclare Monica Auslander Moreno, une diététiste de Miami propriétaire d’Essence Nutrition.

Souffrir de maux de tête

Votre cerveau a besoin de glucides pour fonctionner de façon optimale. Votre taux de sucre sanguin chute lorsque vous coupez les glucides de votre alimentation, avec comme conséquence des maux de tête fréquents. Avoir un mal de tête occasionnel est normal, mais en avoir tous les jours peut être un signe que vous avez besoin de consommer davantage de glucides dans votre journée. Amy Gorin recommande de manger une collation ou un repas toutes les trois à cinq heures. « Ça aidera à prévenir la chute du taux de sucre sanguin et la sensation de mauvaise humeur qui en résulte. » Elle recommande de manger des légumes coupés en tranches et du guacamole en collation.

Se sentir ballonné

Si vous laissez tomber les glucides, vous pouvez souffrir d’une carence en fibres, laquelle peut entraîner des ballonnements. Assurez-vous de boire beaucoup d’eau, ce qui favorise le transit intestinal. Amy Gorin recommande d’aller chercher des glucides dans les fruits comme les bananes, les légumes riches en amidon (les patates douces par exemple) et les grains entiers (comme le riz brun, le quinoa et le pain de blé entier). « Si vous consommez peu de fibres, augmentez-en l’apport graduellement pour ne pas souffrir d’effets secondaires comme des ballonnements encore plus nombreux », avertit-elle.

Être constipé

Souffrir d’une carence en glucides à haute teneur en fibres comme les grains entiers et les produits complets entraîne une autre conséquence : la constipation. En plus de réintégrer ces aliments sains dans votre alimentation, assurez-vous de boire beaucoup d’eau. Somme toute, ces gestes rendront vos selles plus molles et plus faciles à transiter par le côlon et à évacuer. Phyl London suggère également de consommer des aliments comme des graines de chia, de lin et des légumes-feuilles, du chou-fleur, du chou et du brocoli.

Avoir de la difficulté à faire son entraînement

Les exercices que vous aviez l’habitude de faire aisément peuvent soudainement vous sembler difficiles à exécuter si vous coupez les glucides de votre alimentation. Lorsque vos muscles ne reçoivent pas assez de glucose, vous pouvez vous sentir léthargique et avoir de la difficulté à faire un entraînement. Pour vous assurer d’avoir assez d’énergie, mangez avant votre séance d’entraînement des collations riches en glucides et en protéines santé. « Les glucides aident à énergiser votre entraînement et les protéines fournissent des acides aminés à votre corps pour qu’il n’ait pas à s’approvisionner à même vos muscles, explique Amy Gorin. Choisissez des glucides faciles à digérer et gardez vos grains entiers pour plus tard.»

Avoir toujours faim

La plupart des glucides santé sont riches en fibres nutritives. Une étude publiée dans la revue médicale Obesity Reviews a révélé que les personnes consommant plus de fibres avaient un plus petit appétit et mangeaient moins d’aliments à haute teneur en calories, c’est-à-dire qu’elles consommaient probablement moins de calories et constataient même une légère perte de poids. « Jumelez des glucides avec des bons gras ou des protéines santé », déclare Amy Gorin.
SELON L’OMS

L’infertilité touche une personne sur six

Environ une personne sur six dans le monde souffre d’infertilité, d’où le besoin urgent d’accroître l’accès à des soins abordables et de haute qualité, a plaidé l’Organisation mondiale de la santé mardi.
« Une personne sur six dans le monde est touchée par l’incapacité d’avoir un enfant à un moment ou à un autre de la vie. Et ce, quels que soient leur lieu de vie et les ressources dont elles disposent », a souligné le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans la préface d’un nouveau rapport.
Il s’agit, selon l’OMS, d’un véritable « problème sanitaire majeur », qui touche 17,8% de la population adulte des pays riches et 16,5% des pays à revenus faibles et intermédiaires. « Ce rapport, le premier du genre depuis dix ans, est révélateur d’un fait important : l’infertilité ne fait pas de discrimination », a mis en exergue le Dr Tedros.
Le rapport ne se penche pas sur les causes médicales, environnementales ou autres de l’infertilité, ni sur son évolution au fil du temps mais donne un premier aperçu de sa prévalence en analysant l’ensemble des études pertinentes de 1990 à 2021.
Il en ressort que « l’infertilité touche une grande partie de la population mondiale » puisque la question concerne environ 17,5% de la population adulte. « L’infertilité touche des millions de personnes » et pourtant, a souligné le Dr Tedros, « le sujet est encore peu étudié et les solutions restent insuffisamment financées et sont inaccessibles pour beaucoup en raison des coûts élevés, de la stigmatisation sociale et de la disponibilité limitée ».

L’infertilité est, selon l’OMS, « une maladie du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l’incapacité d’obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés. Cette situation peut entraîner une détresse majeure, de la stigmatisation et des difficultés financières ».

« La procréation s’accompagne d’une pression sociale importante. Dans des pays, la grossesse reste essentielle à la perception de la féminité et de ce qu’est un couple. L’échec est souvent stigmatisé », a déclaré la Dre Pascale Allotey, la directrice à l’OMS du Département Santé sexuelle et reproductive, en présentant le rapport aux journalistes. « Les personnes ayant un problème d’infertilité souffrent souvent d’anxiété et de dépression » et il existe aussi « un risque accru de violences conjugales qui est associé à l’infertilité », a-t-elle ajouté.

L’OMS appelle les pays à développer les solutions pour la prévention, le diagnostic et le traitement de l’infertilité – y compris les technologies de procréation assistée telles que la fécondation in vitro.

Bien que le nouveau rapport présente des données attestant de la « forte prévalence mondiale » de l’infertilité, il met en évidence un manque de données dans de nombreux pays, notamment en Afrique, en Méditerranée orientale et en Asie du Sud-Est.
Il appelle les pays à faire en sorte que davantage de données sur l’infertilité, ventilées par âge et par cause, soient disponibles pour aider à quantifier le problème, ainsi qu’à savoir qui a besoin de soins de fertilité et comment les risques peuvent être réduits.

AUTISME Journée mondiale : Lancement d’une brochure pour mieux sensibiliser

À l’occasion de la Journée mondiale de l’Autisme le 2 avril, une causerie interactive a été animée par le Dr Vinod Ramkoosalsing à l’hôtel Voilà, à Bagatelle. Une brochure sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA) a été lancée par la même occasion.

Lors de son intervention, la présidente de la Special Education Needs Authority (SENA), Savitree Oogarah a assuré que l’instance est engagée à répondre aux besoins des enfants souffrant du TSA. Elle a souligné que ces enfants ont le droit à une éducation qui réponde à leurs besoins spéciaux. Elle a exhorté les parents à mettre à leur disposition un apprentissage approprié.

Quant au directeur de la SENA, M. Authelsingh, il devait rappeler qu’avec le soutien du ministère de l’Éducation, la SENA effectue des tests d’autisme suivant lesquels l’enfant est canalisé vers une école spécialisée où il y a un personnel formé, des Support Teachers et des Carers.

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