Alors que le Club M se prépare pour affronter deux grosses nations du football africain, le Cameroun (17 novembre) et l’Angola (21 novembre), le sélectionneur national, Fidy Rasoanaivo, se sait attendu au tournant. Mais il soutient qu’il n’a pas la pression, alors même qu’il joue son avenir à la tête du Club M.
Fidy Rasoanaivo, comment préparez-vous vos protégés pour ces deux rencontres qui s’annoncent déjà cruciales pour le Club M ?
D’abord, ces deux rencontres s’annoncent difficiles, mais j’ai fait comprendre aux joueurs que s’ils arrivent au stade avec cet état d’esprit, autant ne pas y aller. Cela dit, tout le monde pense que le Cameroun est un gros morceau, mais en football, il n’y a plus de gros morceau. Je demande aux joueurs un engagement total pendant la rencontre, d’aller aux duels, qui seront très physiques, et de se battre jusqu’à la fin de la rencontre.
Pourtant, on ne peut pas dire que le Cameroun soit une équipe comme les autres…
En effet. Mais il y a une chose qui me réjouit. Les expatriés sont du même avis que moi, à savoir qu’il faut un esprit combatif de tous les instants pendant la rencontre. Il faudra réussir à l’inculquer à tout le groupe.
Concrètement, quelles sont les chances du Club M de remporter une victoire ?
Difficile à dire. Le football se joue sur le terrain. Certes, contre le Cameroun, ce sera un gros match. Mais nous avons une meilleure chance contre l’Angola. Pour cela, il nous faudra d’abord bien récupérer de notre premier match. Et ensuite capitaliser sur le terrain. Le stade de Côte d’Or est une pelouse synthétique à laquelle ils ne sont pas habitués. Nous devons maximiser cet aspect.
Il n’empêche que le championnat n’a pas repris et que les joueurs pourraient se retrouver sans repères…
Certes, mais nous nous sommes débrouillés pour avoir des séances très physiques. Et nous avons disputé quelques matches amicaux.
Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées au cours de la préparation ?
Pas de grosse difficulté à vrai dire. Mais je dirai que le manque d’expérience des plus jeunes pourrait peser lourd. Ils sont dynamiques, mais le manque de confrontations internationales est un gros souci.
Venons-en à vous. Vous avez deux matches pour convaincre. Ressentez-vous la pression ?
Non. Je ne la ressens pas. J’ai pris un pari, je vais relever le défi. Je vais tout faire pour faire mes preuves, parce que je sais qu’il y a des gens qui croient en moi. C’est pourquoi je me concentre sur ces deux premiers matches.