Conflit de voisinage à Flic-en-Flac: Un propriétaire rend amère la vie de ses voisins

À Flic-en-Flac, un homme habitant le Morcellement Palmyre et propriétaire d’un bâtiment abritant un pub, fait subir d’insupportables harcèlements et incivilités à ses voisins. Lancement de projectiles sur les vitres et sur leurs chiens, utilisation de souffleur à feuilles ou de lance-pierres, insultes racistes, appâts empoisonnés placés intentionnellement pour les chiens… Cet homme qui, selon les dires de ses voisins, s’estimerait “privilégié et protégé”, fait vivre un enfer au quotidien à ces derniers depuis deux ans. Convoqué par la police de Flic-en-Flac, il ne s’y est toujours pas présenté.

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C’est en juillet 2020 que cet homme d’une soixantaine d’années commence à prendre en grippe ses voisins : un couple de sexagénaires et leur fille de 39 ans qui habitent le Morcellement voisin, Safeland, depuis plus de 20 ans. Une ruelle seulement sépare les deux maisons se trouvant sur deux morcellements différents. « Je l’ai d’abord surpris en train d’arroser mes chiens avec son tuyau d’arrosage », raconte Carine Fabien. « Nous avons cinq chiens, tous sauvés de la rue, enregistrés et microchipped. Aujourd’hui, il se sert de la nouvelle loi (l’Environment Protection Act – noise pollution) pour nous attaquer et justifier ses actes, après avoir tenté de tuer mes chiens en envoyant des appâts empoisonnés dans ma cour », raconte-t-elle.

Les nombreuses plaintes déposées contre lui, dont certains pour “damaging property”, révèlent que cet homme, qui s’estimerait “protégé et privilégié”, fait comme bon lui semble, sème la terreur et pourrit la vie de ses voisins. « Les incivilités sont de toutes sortes et nous gâchent notre quotidien », nous dit la jeune femme.

Tout sert de prétexte pour l’homme de déverser sa bile. « À maintes reprises, il a utilisé un fusil pour lancer des projectiles chez nous. Ces billes sont souvent lancées avec force sur nos chiens. Cet homme utilise également régulièrement un blower pour pousser ses feuilles mortes dans notre piscine et dans notre cour », poursuit-elle.

« Il utilise un fusil pour lancer ses projectiles »

Ainsi, pendant deux ans, cet homme au crâne partiellement dégarni harcèle et fait vivre un calvaire quasi quotidien à la famille Fabien. Aux dépôts de feuilles s’ajoutent des lancements d’eau sur leur maison, sur leurs chiens et même sur leurs personnes. « Un jour, il a dirigé son tuyau d’arrosage sur ma mère », dit la Technical and Operations manager pour une compagnie américaine. Il persécute ces derniers en leur lançant des pierres, en utilisant un sifflet au son très aigu mais aussi en leur proférant des menaces et en utilisant des insultes racistes. « En fait, c’est une personne qui se croit tout permis. Comme sa maison est construite en hauteur, depuis sa terrasse, il tire sur nos fenêtres, sur nos deux maisons, sur nos chiens. Il aurait pu nous blesser ou blesser un de nos chiens. Il avait même, pendant plusieurs années, une caméra braquée sur notre piscine. On ne pouvait plus en profiter tranquillement », raconte-t-elle.

Face à ces voisins qui ne cessent de porter plainte contre lui, l’homme demeure infatigable et continue de leur mener la vie dure. « Il est même allé jusqu’à donner de faux témoignages pour envoyer ma pauvre mère derrière les barreaux, l’accusant de l’avoir menacé de le tuer à l’aide d’un sabre. C’était complètement insensé et cela a bouleversé ma mère car les policiers étaient venus pour l’arrêter. Comme il se sent protégé, il est capable d’aller très loin dans sa méchanceté», dit-elle.

Dans son quartier, l’homme s’en est pris à d’autres personnes mais également aux chiens errants. « J’ai une vidéo montrant comment il malmène les chiens errants. Il utilise également des propos racistes et certains voisins typés de voleurs car il avait planté des arbres fruitiers sur une voie publique et personne ne devait toucher à ses fruits », dit-elle. Un de ses tirs avait même fini dans la baie vitrée de la maison d’une autre habitante, qui, pour retrouver la paix, a choisi de mettre sa maison en vente. Contrairement à elle, la famille Fabien ne compte pas baisser les bras.

Après de nombreuses plaintes à la police de Flic-en-Flac et d’innombrables appels et emails à la Police de l’Environnement et la Citizen Support Unit (CSU), alertant les forces vives de Flic-en-Flac et le Conseil de Village sans qu’aucune action n’ait abouti, l’homme a, cette fois, été convoqué par la police de la localité. Il ne s’est toujours pas présenté.

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