Oil Spill : manque de main-d’oeuvre à Bois des Amourettes, aide sollicitée

Les volontaires et ONG mobilisés dans le Sud-Est font part d’un « manque de main-d’oeuvre » à Bois des Amourettes pour nettoyer la plage. L’aide du public est sollicitée à cet endroit affecté par l’Oil Spill provenant du Wakashio, vraquier échoué sur les récifs de Pointe d’Esny depuis le 25 juillet.

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A Mahébourg, le nettoyage de l’esplanade a été entamée ce dimanche. L’opération se poursuivra demain.

ONG et volontaires se sont également regroupés à Bagatelle, Beau-Plan et Cascavelle pour confectionner des bouées de pailles à canne à sucre. Elles sont utilisées pour canaliser le fioul se déversant dans les lagons du Sud-Est.

De nombreux citoyens se sont mobilisés pour apporter leur aide à la confection de bouées, pour distribuer nourriture et boissons aux volontaires. Et également pour remettre leurs cheveux, qui servent à contenir et absorber le fioul du lagon.

La mobilisation citoyenne a été concrètement entamée depuis le jeudi 6 août, quand les premières informations de fuite d’huile ont été rapportées par la presse. Pêcheurs et plaisanciers ont, dès lors, tenté de canaliser le fioul qui se répand dans les lagons du Sud-Est.

La veille, le gouvernement a tenté de minimiser l’impact de l’échouement du Wakashio, drossé sur les récifs depuis le 25 juillet. Alors que des photos montrant le vraquier prendre l’eau étaient largement partagées, le gouvernement à travers un communiqué a parlé d’images truquées, soutenant que la situation était « under control ». Une Fake News qui a été contredite dans les heures qui suivent, avec des informations soutenant que des cales étaient « inondées ».

Ce dimanche, l’océanographe Vassen Kauppaymuthoo a tiré la sonnette d’alarme quant aux risques d’aggravation de la fuite d’huile. Le vraquier, soutient-il, pourrait se casser en deux « à n’importe quel moment ». Ce qui impacterait, selon lui, « toute la côte Est jusqu’au Nord ».

A 14h45, des informations nous parvenaient à l’effet que le courant aurait changé de direction, poussant le fioul vers « Bois des Amourettes » et « Rivière des Créoles », à savoir au Nord de Pointe d’Esny.

Pour canaliser le fioul, les volontaires ont besoin de bouteilles en plastique vides avec leurs bouchons, de ciseaux, d’aiguilles de cordonnier et de fils de nylon, ainsi que de gants et de cheveux.

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